[1 novembre 2021] Six immortelles à (re)lire

A l’occasion du 1 novembre et de la fête des défunts le lendemain, le Jifa Bookclub célébrer ses plumes défuntes pour les immortaliser en continuant de les lire. C’est aussi une opportunité pour nous de repartir au Mali avec Aoua Keita, au Sénégal avec Mariama Bâ, en Afrique du Sud et au Botswana avec Bessie Head, au Kenya avec Wangari Maathai, au Nigeria avec Buchi Emecheta et au Gabon avec Angèle Rawiri.

Dans le club qui lit les autrices africaines, c’est Caroline Kiminou et moi qui sommes un peu mal à l’aise avec l’idée de prendre la mort avec légèreté, et, c’est moi qui relève le défi de rédiger l’article à l’occasion des 1 et 2 novembre 2021. Beaucoup prennent la Toussaint pour la fête des défunts parce que le 1er novembre est férié et que par usage, on a pris l’habitude de rendre visite à nos morts aux cimetières ce jour là.

Dans ma famille, on allume des bougies, on fait des prières et on se rappelle des défunts, le problème c’est que comme c’était souvent des gens dont on ne m’avait jamais parlé, depuis mon adolescence, j’avais coupé avec cette tradition. Le challenge livresque et la pandémie m’ont rapproché de ma famille et m’ont permis d’ajouter de nouveaux membres à ma famille de cœur composée aussi désormais de cinq immortelles de notre sélection.

Cliquez sur les titres des ouvrages pour accéder aux articles de présentations de nos cinq immortelles à (re)lire.

Femme d’Afrique : Aoua Keita (12 juillet 1912-7 mai 1980)

Une si longue lettre : Mariama Bâ (17 avril 1912-17 aout 1981)

Marou : Bessie Head (6 juillet 1937-17 avril 1986)

Celle qui plante des arbres : Wangari Maathai (1 avril 1940-25 septembre 2011)

Citoyen de seconde zone : Buchi Emecheta (21 juillet 1944-25 janvier 2017)

Angèle Rawiri :  (29 avril 1954-15 novembre 2010)

Avez-vous lu l’une de ces autrices ? Si ce n’est pas encore le cas, je conseille de commencer par les plus courts Une si longue lettre, Marou et Citoyen de seconde zone.