Le club qui lit les autrices africaines

Article relayée : Le destin d’Aoua Keita, femme d’exception sur The Conversation

Aimez -vous lire différents avis avant d’acheter un livre qui vous fait de l’œil ? Dans l’affirmative, la catégorie Revue relais du blog Jifa Bookclub est faite pour vous, puisque nous y rediffusons quelques “extraits” de revues glanées ici et là sur la toile.

Une fois n’est pas coutume, le relais du jour n’est pas à proprement parlé une “revue”, une analyse ou une chronique du livre d’Aoua Keita “Femme d’Afrique”, à l’instar de celles que nous vous avons déjà proposé sur le blog. Si vous avez lu l’autobiographie, vous serez en terrain connu tout en affinant vos connaissance, pour ceux qui aimeraient franchir le cap, c’est une porte d’entrée qui parlera aux lecteurs exigeants.

C’est à l’occasion d’une de mes promenades sur la plateforme The Conversation que j’ai déniché une merveille d’article, que dis-je ce mini dossier à la lisière du documentaire. Le destin d’Aoua Keita, femme d’exception et figure de l’indépendance du Mali est le fruit du travail conjoint de Ophélie Rillon Chargée de recherche au CNRS et Pascale Barthélémy Maîtresse de conférences en histoire contemporaine.

Voici un extrait de l’article publié le 17 septembre 2020

Qui se souvient, dans le Mali d’aujourd’hui, des combats menés par la sage-femme Aoua Keita, militante politique et syndicale au temps des décolonisations ?

À l’heure où le Mali fête le soixantième anniversaire de son accession à l’indépendance et traverse une crise politique profonde, la trajectoire de cette femme exceptionnelle nous rappelle le rôle des Africaines dans l’effervescence des luttes politiques de ces décennies d’émancipation du joug colonial.

Devenir une « sage-femme communiste » en contexte colonial
Née en 1912 à Bamako, la capitale du Soudan français (actuel Mali) qui fait alors partie de l’Afrique-Occidentale française (AOF), Aoua Keita grandit dans une famille polygame. C’est à l’initiative de son père, un ancien tirailleur, qu’elle est scolarisée en 1923 au Foyer des Métisses, qui accueille des élèves noires et métisses que l’administration française veut éduquer.

Pour lire la suite cliquez ici : Aoua Keita

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