Tandis que le 31 juillet, jour de célébration de la Journée internationale de la femme africaine, approche à grands pas, chers lecteurs et lectrices adoré.e.s, je vous invite à célébrer avec moi en remontant brièvement le temps pour revenir sur notre première saison du Jifa Bookclub, le cénacle qui lit les autrices africaines, et vous faire part de mes envies de lecture. Car oui, il y a encore cinq perles de notre sélection qui brillent par leur absence sur mes étagères et qui réclament avec une insistance charmante d’être (re)dévorées. Mais avant de vous les dévoiler, je rembobine et je plante le décor.
Si nos rencontres ont concrètement commencé en septembre 2020, mon challenge lecture date lui de 2018, et ce n’est que suite aux sollicitations d’autres lectrices pour y participer, que j’ai eu l’idée de créer un club de lecture dédié aux autrices africaines en 2019. Avec mes complices, nous avons sélectionné 57 ouvrages comme pioche de base, et il a fallu que je fasse marcher ma caboche pendant une plombe pour bien ficeler le club et organiser des lectures communes et discussions de sept ouvrages tous les deux mois. Gabriella, Caroline et Mawuli m’ont épatée en formant un trio d’inséparables qui a jailli comme une source vive , et nous avons formé une équipe soudée et passionnée, que j’aime appeler la Dream Team.
Depuis décembre 2021, nous avons officiellement clôturé notre première saison, avec 49 ouvrages dévorés et discutés sur 57 prévus au menu. Je suis très fière de nous ! Bien sûr, il y a eu quelques imprévus en cours de route. La pandémie, ma partielle indisponibilité, et quelques livres introuvables ou indisponibles ont fait que nous n’avons pas pu lire et discuter de tous les livres prévus. Si nous avons pu rattraper le coche avec Reine Pokou de Véronique Tadjo et Ma chrysalide est devenue papillon 20 ans après de Milie Theodora Miere, Le crépuscule des Boekins premier volet de Marième .M. Ndiaye et Nika L’Africaine premier volet d’une série de cinq livres écrits par Aurore Costa attendent encore leur tour, tapis dans l’ombre de nos agendas respectifs.
Et puis, il y a ces cinq petits bijoux qui me font tant envie, mais qui sont absents de mes étagères. Je vais vous les présenter, mais avant cela, je vais vous expliquer pourquoi ils sont si difficiles à obtenir. Les trois premiers livres sont quasiment introuvables sur le marché. Ils font l’objet d’une invraisemblable enchère en ligne à laquelle je refuse par principe de participer. Je comprends la loi du marché, après en avoir largement bénéficié, ce serait hypocrite de ma part de vilipender le néocapitalisme. En même temps, bibi ne sera jamais la bonne poire de personne, alors je laisse ces prétendus jeux de charlatans aux amateurs. SouRIRES ! Moi, j’veux bien les acquérir par un troc à l’ancienne, les emprunter ou les grignoter sur place. Ça va, vous me suivez ?
Voici ces trois livres ; cliquez sur les titres, ils vous mèneront aux articles de présentation :
La parole aux négresses : Awa Thiam
N’Être : Charline Effah
Douceurs du bercail : Aminata Sow Fall
Quant aux deux derniers livres, ils sont publiés l’un au Canada et l’autre en Côte d’Ivoire. Ils ne sont disponibles que sur les sites des éditeurs, ce qui pose quelques problèmes logistiques. Dans le premier cas, les frais d’expéditions sont dissuasifs, dans le second cas, je n’ai pas réussi à passer une commande. Le désir de les faire miens reste vif, bien ancré, c’est pourquoi je souhaite les acquérir par troc, idéalement via un swap.
Voici ces deux livres ; en cliquant sur les titres vous serez guidés vers les articles de présentations :
Lady Boomerang : Marie-Léontine Tsibinda
Tristesse au Paradis : Grâce Minlibé
Yes, vous savez tout sur mes envies de lecture du moment. Et vous, cher.e.s lectrices et lecteurs adoré.e.s, avez-vous lu ces livres ? En possédez-vous un exemplaire que vous pourriez troquer ou prêter ? Ecrivez-moi en utilisant le formulaire de contact. Si le cœur vous en dit, je serais ravie d’échanger avec vous sur ces merveilles littéraires.
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