Dans le cadre du Tag “Oh ma rentrée littéraire française 2023” que je fais en tandem avec Caroline, ma troisième et dernière proposition est “Glory” de Noviolet Bulawayo. Cette auteure a croisé mon chemin grâce au Jifa Bookclub avec son premier roman, “Il nous faut de nouveaux noms”, que nous avons lu et discuté entre mars et avril 2021. Sa lecture m’a pris du temps, car elle est douloureuse. Ayant des origines zimbabwéennes par ma mère, ce livre m’a permis d’aborder certains souvenirs avec elle, tout comme les romans de Petina Gappah et Lucy Mushita. Pour la première fois, j’ai eu le sentiment de partager des moments avec ma mère sans avoir l’impression de lui soutirer des informations. J’en suis profondément reconnaissante au Jifa Bookclub et à toutes ces auteures, car ces échanges ont renforcé nos liens familiaux.
Mawuli m’a informé de la sortie de “Glory” l’année dernière. Elle l’a lu et, initialement, elle a eu du mal à s’immerger dans l’histoire où tous les personnages humains sont représentés sous forme d’animaux. Cependant, après une centaine de pages, elle était impatiente de connaître la fin. Ce qui m’a retenu de le lire jusqu’à présent, c’est la comparaison de ce roman avec “La Ferme des animaux” de George Orwell, un livre que j’appréciais beaucoup à l’adolescence. J’ai craint d’être déçue. Mais sachant que ce roman sortira en français chez les éditions Autrement, l’idée de lire les deux versions me séduit, car cela enrichira mon expérience de lecture.
Voici une présentation du roman “Glory”:
Date de parution : 23/08/2023
Traduction : Claro
Nombre de pages : pages
Résumé
Il y a longtemps, dans un pays de cocagne pas si lointain, les animals vivaient heureux. Puis vinrent les colonisateurs. Après de longues années de domination, une guerre de Libération sanglante rendit l’espoir aux citoyens. Elle leur apporta un nouveau dirigeant, un cheval tyrannique – la Vieille Carne – qui commandait au soleil et gouverna, gouverna et gouverna encore, avec l’aide d’un cercle d’Élus, d’un groupe de cruels Défenseurs et, quand il fut vieux, de sa jeune épouse bien-aimée, l’ambitieuse ânesse Merveilleuse. Mais même les sots de ce monde savent qu’il n’y a de nuit si longue qui ne s’achève par une aube. Et elle s’acheva pour la Vieille Carne un jour où elle prenait son thé Earl Grey en écoutant son émission de radio préférée. Une fois de plus, les animals retrouvèrent l’espoir. Glory raconte l’histoire d’un pays pris dans un cycle vieux comme le monde. Et pourtant, tout en révélant les artifices nécessaires pour maintenir l’illusion d’un pouvoir absolu, cette satire mordante nous rappelle que l’Histoire peut basculer en un clin d’œil : il suffit du retour d’exil d’une fille depuis longtemps disparue, d’élections libres, justes et crédibles, d’un vent changeant – même d’une simple balle.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous envie de lire Glory ?
Add Comment