Le Jifa Bookclub est un cercle qui lit les autrices originaires du continent africain. Au mois de décembre, dans notre petite équipe, d’un côté les sistah complices Caroline et Gabriella fête Noël, de tandis que de l’autre, la reine Grace et moi, Mawuli, célébrons la Kwanzaa, une fête culturelle afro-américaine qui honore la famille, la communauté et la culture africaine du 26 décembre au 1er janvier. Dans ce cadre, la queen Grace propose chaque jour une présentation de la valeur du jour et une illustration livresque.
Le 27 décembre, lors du deuxième jour de la Kwanzaa, on célèbre Kujichagulia (l’Autodétermination), c’est-à-dire se définir, se nommer, créer pour soi-même et parler en son nom. Il s’agit de pouvoir sculpter le monde à notre image, avec nos propres intérêts, en plaçant les peuples africains, notre histoire et notre culture au cœur de notre vision du monde et de notre réalité sociale. Pendant qu’on se plonge dans Kujichagulia et qu’on comprend mieux ce que signifie être autodéterminé, on profite de la soirée pour multiplier les jeux autour de ce qu’on a appris pendant la saison sur l’histoire du continent africain et sur la contribution des Afro-Britanniques à ce pays, dont nous faisons également partie. Chaque année, on choisit trois thèmes déclinés en pièces de théâtre, poèmes, exposés, avec la participation de tout le monde, des enfants aux adultes. Notre communauté s’agrandit de manière naturelle d’année en année. J’adore la façon dont la reine Grace célèbre, elle m’a inspiré à ajouter des éléments, on s’influence mutuellement et on s’enrichit. Pour découvrir sa manière, c’est sur Instagram en cliquant ici : Kujichagulia.
“Le viol de l’imaginaire” d’Aminata Traoré est le livre choisi pour illustrer Kujichagulia (l’Autodétermination). La reine Grace insiste sur la nécessité et l’importance de la phrase “Nous déterminerons qui nous sommes”. Je n’ai pas trouvé de traduction anglaise de cet essai, je trouve çà incompréhensible compte tenu du thème. Grâce aux complices du club, j’ai pu avoir des bribes de traductions de quelques chapitres, mais j’aurais préféré tout lire pour avoir l’image complète. En attendant que mon niveau de français soit assez bon pour le lire en entier, je vais commander la version d’un livre qu’elle recommande sur ce sujet. Pour plus de détails, c’est sur Instagram : Grace Bailhache Carrousel
Quelques articles ont été publiés sur le blog, donc si vous souhaitez en savoir sur Aminata Traoré et son essai, cliquez sur les intitulés en italique.
Présentation de l’éditeur : Le viol de l’imaginaire
Notre présentation : Aminata Traoré
Premiers paragraphes : Incipit
Extraits de l’ouvrage : Page 31
Compte-rendu : Abdoulaye Gueye publié sur le site de la revue Erudit
Note de lecture : Meriyem Kokaina pour la plateforme Au pays du baobab
Clin d’œil : Yolande Messe relais JIFA instagram 2021
Revue : Mod. Imaginaire sur le blog éponyme
Vidéo : Lecture d’extraits par Mabadiliko
Bougie : Anniversaire Aminata Traoré
Connaissez-vous Aminata Traoré ? Avez-vous lu Le viol de l’imaginaire ? Si vous avez un autre ouvrage de cette autrice à nous recommander ou une suggestion pour la traduction en anglais, merci de laisser un commentaire.
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