CaroLINE vous en avait donné un aperçu dans l’article « Save the Date » et aujourd’hui, je vous propose de plonger dans l’univers de Mohammed Mbougar Sarr, avec qui j’ai eu la joie d’échanger lors d’un apéro littéraire exceptionnel.
Nous avons débuté par une incursion dans son parcours, en revisitant ses débuts avec « La cale », sa première nouvelle, avant d’explorer plus en profondeur ses quatre romans majeurs : « Terre ceinte », « Silence du chœur », « De purs hommes », et le désormais incontournable « La plus secrète mémoire des hommes », qui lui a valu le Prix Goncourt. Sous le thème de « La peur », en écho aux Nuits de la Lecture 2024, nous avons abordé ses personnages et les multiples dimensions de son écriture à travers ce prisme.
Les échanges avec le public ont ajouté une richesse indéniable à cet entretien. Des questions variées ont fusé sur des sujets allant de ses liens littéraires avec des autrices telles que Ken Bugul et Léonora Miano, à des aspects plus techniques de son processus d’écriture, notamment ses conseils aux aspirants écrivains et les défis que la reconnaissance internationale pose dans son quotidien.
Un moment particulièrement marquant fut celui où Mohammed Mbougar Sarr a partagé des recommandations de lecture. Parmi ses coups de cœur, on trouve « Le baobab fou » et « Riwan » de Ken Bugul, « Le ravissement des innocents » de Taiye Selasi, et « Solitude ma mère » de Taos Amrouche. Son désir de découvrir l’œuvre de Paulina Chiziane, autrice mozambicaine, a aussi été évoqué, incitant de nombreux lecteurs à élargir leurs horizons littéraires. Enfin, dans un registre plus léger mais non moins captivant, un « running gag » s’est installé autour de sa bibliothèque chancelante, rendant l’échange encore plus chaleureux et proche.
Si vous avez manqué cet apéro littéraire, je vous encourage vivement à le regarder en replay pour revivre ces instants précieux. Vous pourrez également retrouver ses recommandations littéraires Ken Bugul (Le baobab fou, Riwan…) ,Taiye Selasi (Le ravissement des innocents), Taos Amrouche (Solitude ma mère) et Paulina Chiziane (Le parlement conjugal) une autrice mozambicaine qu’il souhaite à découvrir, ainsi que d’autres détails sur son parcours. Je vous laisse également découvrir d’autres écrivaines mentionnées lors de notre conversation.
Ce qui ressort de cet échange avec Mohammed Mbougar Sarr, au-delà de son talent incontesté, c’est une sensibilité rare et une humilité sincère. Derrière chaque réponse, que ce soit à propos de ses œuvres, de ses inspirations ou de ses projets futurs, transparaît un écrivain profondément ancré dans ses convictions, mais toujours en quête d’évolution. Son amour pour la littérature, sa réflexion sur la place de l’auteur dans la société et son rapport à la création artistique sont autant de facettes qui font de lui un intellectuel d’une grande richesse. Son parcours et ses réflexions touchent par leur profondeur, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi il est aujourd’hui l’une des voix les plus prometteuses de la littérature francophone. Je repars de cet échange avec une admiration renouvelée et l’envie de plonger, encore et encore, dans ses écrits .
J’espère, cher.e.s lecteur.trice.s, que cette rencontre vous aura aussi touché.e.s et inspiré.e.s à découvrir ou redécouvrir les œuvres de ce talentueux auteur.
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