Après vous avoir présenté son incipit, voyons ce qu’il en est de la page 31 de l’essai de Dambisa Moyo.
Pourquoi la page 31 ?
Parce que le 31 juillet est la date célébrant la Journée Internationale de la Femme Africaine. Parce qu’Aoua Keita en fut l’instigatrice et qu’elle est la muse du Jifa Bookclub, en explorant ce qui se cache derrière les pages 31 des ouvrages de la sélection, je m’offre et vous propose un ticket vers l’inconnu.
L’aide fatale : Les ravages d’une aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique – Page 31
…. Au cours de trois de ces cinq années les marchés de valeurs africains se sont classés parmi ceux où il était le plus rentable d’investir, le rendement des actions proposées atteignant en moyenne 40%. Des compagnies comme Zambeef (l’une des plus grandes sociétés d’agro-industrie en Afrique : elle se consacre à la production, au traitement, et à la distribution en gros et au détail de viande de bœuf, de poulets, d’œufs, de lait et de produits laitiers) ont rapporté 150% en dollars et en termes réels en 2007. Entre 2005 et début 2008 le secteur bancaire au Nigéria a rapporté environ 300%.
Les marchés d’obligations africains se sont aussi remarquablement comportés. La dette locale a rapporté aux investisseurs 15% en 2006 et 18% en 2007. Au cours des cinq dernières années les primes de risque associées au crédit ont chuté en moyenne de 250 points de base. Ce qui signifie que, si un pays émet 100 millions de dollars de dette, il épargne environ deux millions et demi de dollars par an par rapport à la situation d’il y’a cinq ans. Les investissement de l ‘African Private Equity ont une régularité de résultats reconnue : leur rendement s’élève à plus de 30% au cours des dix dernières années.
Avez-vous lu l’essai de Dambisa Moyo ? Envie d’en faire une prochaine (re)lecture commune ?
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