A propos
Marie-Léontine Tsibinda Bilombo, est née en 1958,à Girard au Congo, dans le Kouilou. Ses parents étaient cultivateurs et elle les retrouvait pendant les vacances scolaires. Marie-Léontine Tsibinda a fait ses études secondaires et universitaires à Brazzaville où elle a obtenu une Licence-ès-Lettres et une Maîtrise (Littératures et Civilisations Américaines).
Femmes de lettres et de culture s’il en est, elle multiplie les activités sans rien concéder de son exigence. Sociétaire flamboyante du Rocado Zulu Théâtre de Sony Labou Tansi de 1979 à 1987, Marie-Léontine Tsibinda présentera plusieurs communications lors de colloques organisés par la Faculté de Lettres de l’Université de Brazzaville: Visages de femmes dans l’oeuvre de Jean Malonga (avril 1991); L’itinéraire d’une femme dans la forêt des hommes de lettres (avril 1993); La Métamorphose tragique de Marie-Léo dans la chèvre et le léopard (juin 1995); Traduire Sony Labou Tansi (Juin 1996); Moi femme noire, femme nue ou Léopold Sedar Senghor chantre de la femme (octobre 1996).
Il faut imaginer une nation en mouvement déjà bousculée par des alternances politiques violentes, une jeunesse en ébullition qui croyant à la force vitale de la culture s’investit à tour de bras. Récipiendaire du Prix National de Poésie en 1981, Marie-Léontine Tsibinda épouse du poète Bilombo-Samba et mère de famille ne se repose pas sur ses lauriers. Il faut apporter sa pierre à l’édifice, Membre du PEN CLUB International dès 1992, ici, elle sera secrétaire chargée des relations Publiques de la Communication et des Droits de la Femme pour Association AGIR pluriel ; par là trésorière de l’Association Nationale des Écrivains du Congo dès 1994, ici encore l’animatrice des Matinées Culturelles du Club-Restaurant “Les Phalènes” en 1996 et bibliothécaire du Centre Culturel Américain jusqu’en 1999, année funeste marquée par une guerre civile qui contraindra Marie-Léontine Tsibinda Bilombo a l’exil d’abord à Niamey puis à Cotonou et enfin au Canada où elle habite depuis 2005.
Tout en s’engageant pour le commun, Marie-Léontine Tsibinda déploie une production personnel alternant entre recueils de poésie, de nouvelles et un premier roman Lady Boomerang (Interligne 2017).
A son actif en tant que poétesse : Poèmes de la terre (Editions littéraires congolaises 1980) et Mayombe (Editions Saint-Germain-des-Prés 1980), Une Lèvre naissant d’une autre (Heidelberg: Editions Bantoues 1984), Demain, un autre jour. ( Paris: Silex, 1987), L’Oiseau sans arme illustré par Michel Hengo (Jouy-Le-Moutier: Bajag-Meri, 1999). La tourterelle chante à l’aube (Paris:Éditions Langlois Cécile 2019).
A son actif comme nouvelliste : Mayangi, Peuples Noirs Peuples Africains (1981), pp.148-151 ; Quand gronde l’orage, (6ème Concours de la Meilleure Nouvelle RFI, 1982) ; L’irrésistible Dekha Danse dans Un voyage comme tant d’autres / Maliza Mwina Kintende. Et onze autres nouvelles primées dans le cadre du 8e Concours radiophonique de la meilleure nouvelle de la langue française. Paris:Hatier, (1984). Le Costume en bois paru dans une anthologie publiée en Allemagne par les Services Culturels Allemands au Congo, (1988). Publications dans le magazine Amina : La Princesse d’ébène, Amina 169 (1 septembre 1985), pp.63-64. Les Hirondelles de mer Amina, Février 1996. Les Pagnes mouillés, Amina 322 (Février 1997), pp.58-59. Cette nouvelle a obtenu le Prix Unesco-Aschberg en 1996. Recueil de nouvelles – Les hirondelles de mer : Editions Acoria, (2009).
A son actif comme dramaturge : Théâtre. Préface de Guy Menga. La porcelaine de Chine. L’Interligne, 2013. (122p.).
A son actif en collaboration : Anthologie. Moi, Congo ou les rêveurs de la souveraineté. Jouy-Le-Moutier (France): Bajag-Meri, 2000. (204p.). Une nouvelle dans le recueil collectif des femmes écrivaines du Congo Sirène des sables, (L’Harmattan 2014).
Ouvrage sélectionné par le Jifa Bookclub : Lady Boomerang
Genre : Roman
Année de publication : 2017
Nombre de pages : 220
Éditeur : L’Interligne
Collection : Vertiges
Cliquez ici pour voir la présentation de l’ouvrage : Marie-Léontine Tsibinda
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