A propos
Taiye Selasi est née le 2 novembre 1979 à Londres, en Angleterre, d’une mère nigériane et d’un père ghanéen, une famille de médecins et a grandi à Brookline (Massachusetts). Elle a fait une partie de ses études à Yale, obtenant une licence de littérature américaine. Elle joue dans l’orchestre de Yale comme pianiste et violoncelliste. Puis elle obtient un DEA en relations internationales du Nuffield College, à Oxford.
Le père ghanéen de Selasi et sa mère nigériane se sont rencontrés à l’école de médecine en Zambie, puis se sont séparés à Londres lorsque Taiye et sa sœur jumelle étaient des enfants. La mère de Selasi, Juliette Tuakli, est une pédiatre installée au Ghana, engagée dans la défense des droits de l’enfant, et siégeant au conseil d’administration d’United Way s’est remariée peu de temps après avec un Américain. Les filles portant le nom de famille de leur beau-père, Williams ont grandi en dehors de Boston et n’ont rencontré leur père biologique à l’âge de 12 ans. La sœur jumelle de Selasi, Yetsa Kehinde Tuakli, est une physiatre aux États-Unis, mais aussi une sportive de haut niveau, concourant au saut en longueur dans l’équipe nationale du Ghana.
En 2005, elle publie Bye-Bye Babar or What is an Afropolitan? (Bye-Bye, Babar ou Qu’est-ce qu’un Afropolitain ?). Ce premier ouvrage n’est pas un roman, mais un essai sociologique mettant en exergue l’émergence d’une nouvelle génération d’Africains. Elle y créée et popularise le terme Afropolitain : ne se sentant ni vraiment britannique, ni américaine, ni totalement africaine de tradition, étant marqué par la culture urbaine et les métropoles occidentales, elle se créée une identité à elle. En 2006, elle écrit The Sex Lives of African Girls, nouvelle publiée par le magazine littéraire Granta au Royaume-Uni en 2011 puis figurera dans la collection The Best American Short Stories 2012 co-édité par Heidi Pitlor et Tom Perotta.
En 2010, Penguin Press, deuxième plus grande maison d’édition au monde, achète le premier roman de Selasi, Ghana Must Go, au vu des 100 premières pages. L’ouvrage publié en 2013, sera choisi comme l’un des 10 meilleurs livres de 2013 par le Wall Street Journal et The Economist, sera vendu dans 22 pays et traduit en 17 langues à partir de 2014.
En 2014, sa nouvelle Aliens of Extraordinary Ability est présente dans le recueil Tales of Two Cities : the best and worst of times in today’s New-York co-édité par John Freeman et Housing works.
En 2016, sa nouvelle Brunhilda in Love (2016) figure dans le recueil Sex and death : stories publié chez Faber & Faber sous la direction de Sarah Hall et Peter Hobbs.
Ouvrage sélectionné par le Jifa Bookclub : Le ravissement des innocents – (Ghana must go)
Genre : Roman
Année de publication : 2014
Nombre de pages : 432
Éditeur : Gallimard
Collection : Du monde entier
Traduction : Sylvie Schneiter
Précédente édition : Penguin Press (2013)
Cliquez ici pour voir la présentation de l’ouvrage : Taiye Selasi
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