Citation : pourquoi brûler les livres ?

Bien que je m’y attendais un peu à ce que les restrictions locales soient prolongées à Londres, je n’imaginais pas revivre un confinement. C’est toujours aussi perturbant et je dois reconnaitre que le Jifa Bookclub est une bouffée d’oxygène. C’est avec plaisir que je retrouve notre rendez-vous du lundi avec les citations en rapport avec la littérature, les livres ou la lecture.

Une collègue à qui j’ai parlé de notre Bookclub me disait la semaine dernière “qu’un roman est un roman indépendamment de la race ou du sexe”, c’est facile à dire quand on est incapable de citer une britannique noire lorsque je pose la question de me nommer au moins dix écrivaines anglaises, c’est à mourir de rire quand les deux seules auteures africaines qu’elle est capable de me donner sont Nadine Gordimer et Chimamanda Ngozi Adichie.

Avant, c’est le genre de conversation qui m’énervait pendant des jours, maintenant, je suis le conseil de Grace Bailhache, j’imprime la liste de notre sélection et j’invite les gens à faire leurs choix s’ils ont envie de varier leurs lectures. Je suis tombée sur cette citation de Ray Bradbury, je n’ai jamais lu et bizarrement je me suis dis que dans le fond, il avait raison, et que dans le cas des écrivaines africaines, il suffit de ne pas les lire en prétextant que ni le genre, ni la race n’ont d’importance.

Je nous souhaite à tous d’avoir une bonne semaine, même en quarantaine restons prudents et en alerte dans la reprise de nos activités, le virus n’a pas disparu !