Le club qui lit les autrices africaines

Page 31 : Chêne de bambou de Liss Kihindou

Il existe plusieurs façons de plonger dans un ouvrage. Depuis le mois d’avril, le Jifa Bookclub le fait par l’entremise de toutes les pages 31 de sa sélection.

Pourquoi la page 31 ?

Primo : Parce que le 31 juillet est la date célébrant la Journée Internationale de la Femme Africaine. Deusio : Parce qu’Aoua Keita en fut l’instigatrice et qu’elle est la muse du Jifa Bookclub. Troisio : Parce qu’en fouinant derrière les pages 31 des ouvrages de la sélection, je nous offre un ticket vers l’inconnu.

Après vous avoir présenté son incipit, voyons ce qu’il en est de la page 31 du roman de Liss Kihindou.

Chêne de bambou – Page 31

…. Puissance qui avait délié des nœuds dont elle et les siens n’auraient pu venir à bout seuls. Qui pourrait croire qu’une inconnue, une personne avec qui elle n’avait aucun lien, étrangère en plus, avait accepté de s’investir dans ses études, comme s’il y allait aussi de son bonheur ? Quel intérêt avait-elle de la voir faire sa Maîtrise de Lettres ? Qu’attendait-elle en retour ? Elle s’était souvent dit — mais ne l’avait jamais avoué aux siens — que cela cachait sans doute quelque chose, que Corinne ne s’était pas entièrement dévoilée, et qu’une mauvaise surprise l’attendait peut-être à son arrivée. Lorsqu’elle fut sur place, il fallut se rendre à l’évidence Corinne n’avait été animée que des meilleures intentions du monde. En fait, si elle attendait quelque chose, c’était la joie de pouvoir montrer aux membres de son église de quelle manière elle avait concrètement aidé une personne qui n’aurait pu réaliser son désir d’avenir sans une aide extérieure.

Avez-vous lu le roman épistolaire de Liss Kihindou ? Envie d’en faire une prochaine (re)lecture commune ?

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