C’est par Grace Bailhache que j’ai connu la femme de lettres Mambou Aimée Gnali née le 18 octobre 1935 à Brazzaville.
C’est comme çà que j’ai lu Beto na Beto le poids de la tribu, que j’ai suivi en ligne ses interventions dans le cadre de son association slash Cercle de réflexion Telema sursaut citoyen ou quand elle a présenté son roman L’or des femmes. Jusque là, je n’avais lu que des auteurs congolais, pas de femmes de la génération des Guy Menga, Sylvain Bemba ou Henri Lopès. Avec les livres de Mambou Aimée Gnali, j’ai pu voir ce Congo d’avant et d’après les indépendances par un autre prisme, et franchement çà change quand même, j’avoue. On a beau dire que l’écriture n’a pas de sexe, je suis d’accord, mais il faut bien reconnaitre que la vision, les présentations sont différentes. Quand on est la première bachelière du Congo, parce que les filles arrivent toujours en seconde position quand la famille choisit ou mettre l’argent pour la scolarité d’un enfant, on a quand même une vision différente des choses, du genre et des combats autres à mener.
Pour nous qui sommes nées avec les avantages que d’autres ont du batailler pour avoir, çà me fait chaud au cœur, et je suis même trop émue aujourd’hui 18 octobre 2020, (jour de mon bday aussi, iyooo pour moi-même) de dire un grand merci et heureux anniversaire à madame la ministre Mambou Aimée Gnali pour sa force et la place qu’elle fait aux femmes congolaises dans ses combats et dans ses ouvrages.
Son roman « L’or des femmes » fait partie de la sélection du Jifa BookClub. Pour voir la présentation que nous proposons sur le site cliquez ici → Mambou Aimée Gnali.
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