Même si je ne comprends toujours pas, pourquoi çà l’a dérange qu’on lui demande d’où elle est originaire, j’aime profondément la romancière, nouvelliste, essayiste et photographe Taiye Selasi née le 2 novembre 1979 à Londres, comme moi.
Je pense avoir vu toutes ses interventions que j’ai pu trouvé sur internet, j’aime l’entendre lire des extraits de ses ouvrages autant qu’exposé ses théories. Elle m’a ouvert une fenêtre que je cherchais depuis longtemps lorsqu’elle j’ai découvert son essai sociologique Bye-Bye Barbar or What is an Afropolitan ? (Bye-Bye, Babar ou Qu’est-ce qu’un Afropolitan ?). A cette époque, je ne me sentais ni vraiment britannique, ni totalement ghanéenne ne voyant d’un côté comme de l’autre que les aspects négatifs. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, je suis totalement à l’aise dans mon multiculturalisme, et c’est en partie grâce à tous ces auteurs de la nouvelle génération. Si vous ne l’avez pas encore fait, outre à l’essai que j’ai mentionné plus haut, je vous recommande sa nouvelle The Sex Lives of African Girls que vous retrouverez dans le recueil Best American Short Stories 2012.
En ce 2 novembre 2020, j’allume une bougie pour toi Taiye Selasi pour toute la lueur que tu apportes au monde et tout le bonheur que tu as ajouté à mon cœur. Puisse tu le double de la bénédiction pour ton anniversaire.
Son roman «Ghana Must Go» (Le ravissement des innocents) fait partie de la sélection du Jifa BookClub. Pour voir la présentation que nous proposons sur le site cliquez ici → Taiye Selasi
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