Le club qui lit les autrices africaines

[JIFA 2021 Instagram] La boue de Saint-Pierre par  youngiftednblack aka Marina

Suite de notre flânerie sur Instagram à la recherche de revues sur les ouvrages de notre sélection toujours dans l’idée de vous faire entrer dans la sélection de notre club qui lit les autrices africaines et accessoirement de poursuivre la commémoration livresque autour de la Journée Internationale de la Femme Africaine initiée le 31 juillet 2021. Après litterature_autrement, nous faisons escale pour la troisième fois sur le compte youngiftednblack ple temps de nous délecter de sa revue sur La boue de Saint-Pierre premier roman de Ralphanie Mwana Kongo.

A propos de l’ouvrage

Genre : Roman
Année de publication 
: 2013
Nombre de pages 
: 160
Éditeur 
: L’Harmattan
Collection 
: Encres noires

A propos de l’instagrameuse

Sa présentation en bio Manna ClaudElle, African by nature. Congolese by birth. Blogger/Booktuber. Food lover. Literature sucker. Life enjoyer. Blessed child of God. that’s me. I am.

Autres revues de notre sélection : En surfant sur sa page aux allures de caverne d’Ali Baba, vous débusquerez également Marou en version originale (Bessie Head), Chêne de bambou (Liss Kihindou), Chinongwa (Lucy Mushita), N’Etre (Charline Effah), L’or des femmes (Mambou Aimée Gnali), Une si longue lettre (Mariama Bâ) et L’autre moitié du soleil en version originale (Chimamanda Ngozi Adichie).

Zoom sur sa revue publiée le 19 novembre 2017 :

“Tu sais je ne crois pas qu’un homme puisse se contenter d’une seule femme pendant quinze, vingt ou trente ans. Tous les hommes sont infidèles, ils ont ça dans les gênes, on y peut rien. Il y a chez eux cet intarissable besoin de nouveauté. Même le polygame n’est pas satisfait de toutes les épouses qu’il possède, un jour, il se retrouve à en courtiser d’autres.”

Difficile de faire un résumé de ce récit de vies entremêlé sans trop en dévoiler, mais je vais tenter de vous en dire un peu.
Gaspard est un styliste de renom qui a quitté le toit familial à l’âge de quatorze ans car il n’en pouvait plus d’être témoin des actes immondes que posait son père ni de la violence que lui faisait subir sa mère. Il laisse derrière lui sa sœur cadette Pélagie qui dés l’âge de huit ans devient la seconde épouse de son père sous le regard consentant d’une mère qui au lieu de la défendre en fera sa rivale injustement jalousé et maltraité. De cette union incestueuse naîtront François et Dimenga.

Dans sa quête de réussite et de stabilité Gaspard épousera Louisa, une femme dont le cerveau a été nourrit de romans à l’eau de rose qui l’empêchent d’apprécier à sa juste valeur la belle vie que son mari s’évertue à vouloir lui offrir. Vient ensuite Ferdinand, un homme ambitieux et fin manipulateur qui parvient à gagner l’amitié sincère d’un Gaspard naïf et crédule pour assoir ses ambitions politiques. Le tout se passe au Tanu un pays riche d’Afrique ou la population vit dans une pauvreté telle qu’elle ne se soucie plus de ses mœurs décadentes, ni de la santé morale régressante de ses citoyens.

Ici la résignation règne en maîtresse, mais peut-on a jamais vivre dans la terreur de notre enfance quand notre âme demande à s’émanciper ? J’ai péniblement aimé ce roman, j’ai pleuré dés la page 65. J’aime cette plume.

Pour explorer davantage son espace Instagram cliquez ici : youngiftednblack 

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