Instagram est pour l’heure, le seul réseau sur lequel le Jifa bookclub notre cénacle qui lit les autrices africaines est présent avec des publications éclectiques visant à mettre en lumière notre sélection de 57 livres, des conversations et des concours. C’est à l’occasion de l’un deux, que Dekalbiche a remporté un exemplaire de “Ce soir, je fermerai la porte” le recueil de nouvelles de l’autrice gabonaise Edna Merey-Apinda que nous avons lu et discuté en mars et avril 2021.
Pour battre le fer pendant qu’il est chaud, je profite de ce que nous achevons notre déambulation sur Instagram en quête de revues sur quelques ouvrages de notre sélection, pour relayer aussi les impressions de lecture de Dekalbiche.
A propos de l’ouvrage
Genre : Nouvelles
Année de publication : 2007
Nombre de pages : 98
Éditeur : L’harmattan
Collection : Ecrire l’Afrique
A propos de l’instagrameuse
Dans sa bio : Blogueur. Biblio décoloniale par 1 afrocaribéenne curieuse, passionnée d’histoire, dévoreuse de livres.
S’instruire pr Dé (re) construire. atoumobookclub
Ce que je sais d’elle : outre sa fringale de lecture, (je l’appelle affectueusement “la femme qui lit plus vite que son ombre”), je sais son appétit pour les échanges, elle a récemment cocrée Atoumo Book Club qui rend hommage aux auteur.es afro diasporiques et je sais aussi qu’après une parenthèse métropolitaine elle a regagné sa Martinique d’où elle tire le pseudonyme de son compte, dont vous pouvez aussi découvrir le sens en suivant sa participation au rdv estival proposé par la charmante Mélissa en cliquant ici : Balance ton livre.
Pleins feux sur ses impressions publiées le 7 juin 2021 :
Hello hello!
Qui aime Chimamanda par ici? L’auteure du livre dont je vous parle ce soir a un style d’écriture qui m’a fait penser à celui de la grande Chimamanda!
Edna Merey Apinda est une écrivaine Gabonaise que j’ai découvert grâce à jifabookclub ! Ce soir je fermerai la porte est un recueil de 7 nouvelles centrées sur la relation mère-fille. Des destins de femmes, mères et filles s’entremêlent. Il y est question d’abandon , de familles monoparentales , de rancœurs et de regrets, de non dits, de prostitution aussi, qui en disent long sur la situation des femmes gabonaises et des injonctions qu’elles subissent dans leur société.
Des mères et des filles qui se déchirent et qui s’aiment, qui se perdent et qui se retrouvent.
Beaucoup d’émotions transparaissent dans ces nouvelles, ce sont de beaux témoignages d’amour et de résilience qui analysent la façon dont les femmes s’aiment. Ou plutôt de ce qu’elles doivent endurer et faire endurer à leurs filles pour les protéger sûrement d’un système dans lequel elles ne sont souvent pas considérées.
Ce livre se lit très facilement, la plume d’Edna Merey est rafraîchissante et touchante.
Perso j’en redemande !!!!
Pour découvrir son univers sur Instagram, je vous invite à cliquer ici : dekalbiche
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