Pour le vingt-troisième jour du calendrier de l’Avent du Jifa Bookclub, notre cercle dévoué à la lecture des autrices africaines, le thème est le coup de cœur 2022. Ma reine Grace a choisi “Ainsi pleurent nos hommes” de Dominique Celis, dont elle nous a vanté les mérites, et bien sûr, je vais me plonger dedans dès que possible, c’est-à-dire une fois que j’aurai fini les bouquins qui attendent sagement dans ma petite Pile à lire. Je vous invite à jeter un œil à la beauté de la photo et du texte publié par mi rainha sur Instagram en cliquant ici : jour 23
Quelques mots sur Ainsi pleurent nos hommes.
Présentation de l’éditeur
Kigali, 2018. Depuis sa rupture avec Vincent, Erika vit sur un fil, et écrit à sa sœur pour « exorciser de son corps » un amour-dévastation qui l’habite toujours. Elle raconte son histoire, mais également celle des êtres fragiles auxquels elle est attachée, qui eux aussi tentent de vivre. Avec James, son frère second hand, Manzi, le séduisant karatéka, Maman Colonel, Tonton Damas, les cœurs débordants comme la mousse des bières décapsulées au bar L’Église, ils reconstruisent une nouvelle famille qui illumine ce roman.
Du Rwanda, pays aux mille collines florissantes, où après le génocide des Tutsis chacun a été forcé de tourner la page, Dominique Celis montre que derrière la rhétorique officielle d’unité nationale chacun a « incarcéré ses peines à perpète ». Des blessures sans cesse ravivées lorsqu’on peut croiser les bourreaux d’hier au détour d’une station-service ou sur la rive calme du lac Kivu…
Dans ce saisissant premier roman, Erika fait le récit d’un amour qui tente de résister à la fatalité tragique héritée du passé. Même lorsque Vincent se sépare d’elle, leur passion charnelle ne faiblit pas, et c’est une femme vibrante de regrets, encore taraudée par le désir, qui rédige ces lettres splendides, puisque sur sa peau « rien ne veut s’effacer ».
A propos de l’autrice
Née au Burundi, d’une mère rwandaise et d’un père belge, Dominique Celis a passé son enfance au Rwanda, son adolescence au Congo-Kinshasa, puis vingt ans en Belgique où elle a été agrégée en philosophie. Elle vit au Rwanda depuis dix ans. Ainsi pleurent nos hommes est son premier roman.
En dehors du livre de Scholastique Mukasonga “Coeur tambour” que nous avons lu et discuté au Jifa Bookclub, je n’ai rien lu sur le Rwanda, et cette suggestion de ma chère delicia Grace sera vraiment une occasion de le faire. Comme c’est un premier roman francophone, les chances pour qu’il soit traduit en anglais ou en portugais me semble un peu faible, mais ce serait bien, parce que j’aime de plus en plus faire des lectures communes en anglais avec Mawuli ma copine du club. Et sinon, avez-vous entendu parler de cette autrice Dominique Celis et son premier roman Ainsi pleurent nos hommes ?
Mis à part “Cœur tambour” de Scholastique Mukasonga que nous avons exploré au Jifa Bookclub, je n’ai encore rien lu sur le Rwanda. La suggestion de ma delicia Grace sera une superbe opportunité de le faire. Étant donné que c’est un premier roman francophone, les chances de le voir traduit en anglais ou en portugais me semblent minces, mais ça serait top, car j’apprécie de plus en plus partager des lectures avec Mawuli, ma complice du club. Et sinon, avez-vous déjà entendu parler de Dominique Celis et de son premier roman, “Ainsi pleurent nos hommes” ?
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