Le club qui lit les autrices africaines

[FPRC 2023] : premiers romans les choix de Grace

La création de liens, l’établissement de passerelles et le lancement de défis sont les piliers qui me permettent de transcender l’ennui tout en nourrissant ma passion pour les rituels. Dans cet article consacré à l’édition 2023 du Festival du Premier Roman de Chambéry, je tisse une connexion entre deux aventures qui me tiennent à cœur, tout en lançant un nouveau challenge à mes complices du Jifa Bookclub, Gabriella, Caroline et Mawuli : choisir parmi notre sélection de 57 ouvrages, les cinq premiers romans qu’elles ont le plus appréciés et recommandés parmi ceux qui ont été l’objet de lectures communes et de discussions au sein de notre cercle dévoué à la littérature africaine écrite par des femmes.

Comme toujours, je me prête également au jeu, en m’octroyant une légère variante. Je vous invite à découvrir les cinq premiers romans que j’ai recommandé dernièrement.

Cliquez sur les titres en italiques pour voir la présentation des ouvrages.

3 minutes 33 secondes : Esi Edugyan une intrigue alternant entre Paris, l’Allemagne et les Etats-Unis, entre passé et présent, le tout sur fond de seconde guerre mondiale, de Jazz et de trahison. Tout pour me séduire.

Nika l’Africaine : Aurore Costa Premier tome d’une série qui en compte six, premiere immersion captivante aux côtés de Nika, Malama et Zomba au cœur d’une contrée d’Afrique précoloniale riche en traditions et croyances.

La maison des épices : Nafissatou Dia Dioufune plume délicieusement classique qui à travers les vies de Yèrim, Aïssa, Louis, Ndèye Fily et le singulier colonel, explore des thèmes tels que l’enfermement, les thérapies alternatives, l’héritage colonial et la quête du bonheur.

Les cris de l’innocente : Unity DowUn soupçon de roman noir, une bonne dose de thriller, une pincée de policier (bien que l’enquêtrice soit une employée gouvernementale aidée par son réseau,) un zeste d’humour . Agitez-le tout, et vous obtenez une lecture marquante.

Magenta Opus 1 L’orchestre et l’enfant : Sokhna Diarra Bousso Ndao – En formulant des réserves quant aux imperfections éditoriales, je recommande ce premier roman sociologique ambitieux qui se dresse en un réquisitoire fulgurant contre une cellule familiale corrompue, représentant une certaine élite africaine et sa jeunesse dorée, à travers les péripéties de Nourou et sa clique “les Oranges Mécaniques”.

Avez-vous lu l’un des ouvrages cher.e.s lecteurs et lectrices adoré.e.s ? Quel trésor de la littérature émergente auriez-vous envie de me faire découvrir ?

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