Le Jifa Bookclub cercle qui lit les écrivaines africaines vous propose de mieux connaitre les autrices de notre sélection par l’entremise de notre incursion sur Instagram à l’occasion des prolongations de la célébration le 31 juillet dernier de la Journée Internationale de la Femme Africaine. Après la visite du compte de Leila Marmelade, nous passons à celui de Byhoumou pour partager son analyse de Celles qui attendent, quatrième roman de Fatou Diome.
A propos de l’ouvrage
Genre : Roman
Année de publication : 2010
Nombre de pages : 286
Éditeur : Flammarion
Collection : Hors collection – Littérature française
A propos de l’instagrameuse
Sa présentation en bio : Hou Mou. Representations matters/ NIO FAR. Lire c’est la vie. Chroniqueuse littéraire à la radio 88.3 ( Québec)
Autres revues de notre sélection : En surfant sur son compte, vous trouverez également La maison des épices (Nafissatou Dia Diouf), Une si longue lettre (Mariama Bâ) et No Home (Yaa Gyasi).
Voici sa revue publiée le 28 janvier 2021
« Celles qui attendent » deFatou Diome,
J’ai toujours admiré la résilience des femmes qui attendent leurs maris partis dans l’espoir d’un avenir meilleur. Pourquoi partent-ils?
Fatou Diome décrit parfaitement ce que les femmes d’immigrés restés au pays vivent et subissent tels que le regard des autres, l’attente, la solitude etc. Elle raconte aussi ce que les hommes peuvent vivre lorsqu’ils immigrent et qu’ils sont sans papiers.
Chaque famille attend que ces immigrants réussissent et cela pèse sur leurs épaules. Vous le savez sûrement: Le devoir de réussite!
Alors que l’immigration n’est pas une solution à tous les maux, Fatou Diome décrit aussi comment les hommes qui sont restés vivent et elle démontre aussi que parfois ils s’en sortent mieux que ceux qui sont partis.
Ce livre apporte tellement de réflexion: -que faut- il faire quand des personnes n’ont rien et pas de travail?
-Le micro-credit est censé aider les femmes à développer des projets mais les endettent encore plus.
-Pourquoi se marier avec des femmes avant le départ des immigrants sans savoir quand l’homme sera de retour?
Comme d’habitude à lire.
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Les femmes sont résilientes.
By Houmou
Pour découvrir son univers sur Instagram cliquez ici : Byhoumou
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