Le club qui lit les autrices africaines

[JIFA 2021 Instagram] Mon royaume pour une guitare par Sarra Princess

Après l’escale chez adita_bks, nous voici sur le compte de sarra.princess pour la promenade sur Instagram qui nous permet d’explorer autrement la sélection de notre club de lecture notamment grâce à la revue que Sarra propose de Mon royaume pour une guitare récit de Kidi Bebey tout en prolongeant les célébrations autour du 31 juillet date de la Journée Internationale de la Femme Africaine.

A propos de l’ouvrage

Genre : Récit
Année de publication 
: 2016 Poche (2018)
Nombre de pages 
: 319
Éditeur
 : Michel Lafon

A propos de l’instagrameuse

Sa présentation en bio Princess Sarra. Middle school Educational rocker. African Xpat in Belgium. Pan-Africanist/ Ecologist /Feminist /Human rights defender. Book reviews on buzzradio.

Autre revue de notre sélection : En surfant sur son compte, vous trouverez également un partage autour du roman Vert cru (Touhfat Mouhtare).

Voici la revue publiée sur son compte le 22 mai 2019

“Pour lui la musique appartient à celui qui la joue, d’où qu’il soit, d’où qu’elle vienne” Kidi Bebey, Mon royaume pour une guitare (Michel Lafon, 2016)

Elle parle de son père, Francis, étudiant camerounais boursier arrivé en France pendant les années 50. Elle parle également de sa mère, Madé, dans la même situation que son père. Deux étudiants noirs dans la France des années 50. A travers eux, chaque exilé revisite un peu sa propre histoire: le travail acharné, la quête de l’excellence, la surprise chez les autres, la solitude, la frustration d’être loin de chez soi, la certitude que l’on est là que pour un temps et qu’on rentrera chez soi bientôt, l’installation provisoire qui se transforme en permanente, le besoin de garder un bout de chez soi, le besoin de repasser ce bout à ses enfants, les attentes de la familles, être étranger chez soi et ailleurs, etc.

Entrer dans l’histoire de cette famille, c’est aussi voyager avec effroi dans la période avant, pendant et après les indépendances africaines; c’est aussi vivre avec ferveur l’engagement des étudiants noirs de France de l’époque.

La famille Bebey c’est aussi et surtout une histoire de musique, riche, diverse, envoûtante, joviale, pure, solidaire. On a envie de s’installer chez eux rien que pour ça.

Pour prolonger le moment sur Instagram cliquez ici : sarra.princess

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