D’Abidjan à Paris, de La Côte d’Ivoire au Sénégal telles sont les fulgurantes passerelles que permettent notre déambulation sur Instagram à la recherche de revues, présentations sur les ouvrages des autrices africaines que nous lisons jusqu’à la fin de l’année 2021. Une façon agréable pour nous de prolonger la discrète célébration le 31 juillet dernier de la Journée Internationale de la Femme Africaine, et c’est dans ce cadre, qu’après celui de Stella Attiogbe, nous faisons une halte sur le compte d’Yvonne Betsi pour nous régaler de la revue qu’elle consacre à Une si longue lettre premier roman de l’autrice sénégalaise Mariama Bâ que nous lirons et discuterons en novembre et décembre 2021.
A propos de l’ouvrage
Genre : Roman
Année de publication : 2001
Nombre de pages : 165
Éditeur : Editions du Rocher
Collection : Poche Motifs
Précédentes éditions : Nouvelles éditions africaines (1979) , Serpents à Plumes (1994)
A propos de l’instagrameuse
Sa présentation en bio : Afro-Optimist. africanarteverywhere and munabees. Auteure du Mémo du Primo-Accédant. Eclecticism, boldness and will. Welcome !
Voici la revue publiée sur son compte le 1 septembre 2020 :
LIVRE DU JOUR : UNE SI LONGUE LETTRE de Mariama Bâ.
Je suis allée sur Twitter pour chercher l’inspiration. Je tapai au hasard les hashtags #litteraire #africaine. Twitter, réseau généralement très prolixe restait étonnamment silencieux. Je ne m’avouai pas vaincue pour autant. C’est alors que je suis tombée sur un tweet qui parlait de cet article d’Irawo désignant les 7 femmes qui ont marqué la littérature africaine. Après l’avoir lu, j’ai décidé d’acheter et de lire “Une si longue lettre” de Mariama Bâ.
Première page, premières punchlines comme on dit dans l’univers du rap ! Mariama Bâ a du talent, c’est indéniable. Au fur et à mesure des pages, je suis scotchée. Je n’ai reposé le livre sur mon chevet qu’après l’avoir terminé. Il est superbe mais de quoi ça parle me direz-vous ? Ce livre aborde avec un ton juste la condition de la femme africaine. Il a été publié pour la première fois en 1979 mais toutes les réalités qui y sont décrites sont toujours d’actualité aujourd’hui. Ramatoulaye est désormais veuve, d’un mari qui l’a trahie et abandonné après 25 ans de vie commune et douze enfants pour une copine de sa fille. Elle raconte sa vie de couple, sa jeunesse, ses amours naissantes et son amitié avec Aissatou, à qui elle écrit cette si longue lettre.
Et vous, avez-vous lu ce roman ? Envie d’en savoir plus ? La suite de ma revue est disponible sur munabees.com.
Pour prolonger le moment sur Instagram cliquez ici : yvonnebetsi
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