[Kwanzaa 2021-2022] 7 ouvrages à (re)lire

C’est la seconde célébration que le Jifa Bookclub autour de la fête de Kwanzaa, pour voir la première édition cliquer ici : Kwanzaa 2020-2021. Toujours sur le même principe, Grace Bailhache et moi qui festoyant spirituellement du 26 au 1er janvier avons choisi de piocher dans notre sélection qui compte 57 ouvrages, les 7 livres correspondant aux sept valeurs du Nguzo saba ou Kwanzaa.

Pour rappel la fête de Kwanzaa est une fête culturelle afro-américaine qui célèbre du 26 décembre au 1er janvier la famille, la communauté et la culture africaine, elle a été initiée au lendemain des émeutes raciales du quartier Watts de Los Angeles en 1966 par le Dr Maulana Karenga qui appartenait alors à l’organisme US qui signifie «Nous, peuple noir»

Le nom Kwanzaa est dérivé d’une expression swahili (matundaya kwanza) qui signifie « les premiers fruits ». L’expression renvoie à une fête qui dure sept jours, qui inclut les festivités traditionnelles des moissons africaines et qui fait appel à des activités culturelles qui ont lieu un peu partout en Afrique. L’objectif et la mission visés par son créateur était d’unir les communautés noires et de donner aux noirs l’occasion de se fêter et de fêter leur histoire plutôt que de simplement imiter les coutumes de la société dominante.

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Voici les sept livres ainsi que les sept valeurs de Nguzo saba. Cliquez sur les titres des ouvrages pour accéder aux articles

Les célébrations de sept jours représentent les sept valeurs de nguzo saba : Umoja (l’Unité), Kuji-chagulia (l’Autodétermination), Ujima (la Responsabilité et le Travail collectifs), Ujamaa (l’Économie coopérative), Nia (l’Intention), Kuumba (la Créativité) et Imani (la Foi).

26 décembre : Umoja (Unité) – Ici l’unité qui nous rassemble est la sororité du roman épistolaire de l’autrice sénégalaise Mariama Bâ : Une si longue lettre

27 décembre : Kuji-chagulia (l’autodétermination) l’essai pour renforcer le fait que “Nous déterminerons qui nous sommes” est Le viol de l’imaginaire : Aminata Traoré

28 décembre : Ujima (la responsabilité et le travail collectifs) une démonstration de comment il est possible de “Travailler et construire notre union” par l’initiatrice de l’union panafricaine des femmes qui a commencé à Gao épisode présent dans l’autobiographie Femme d’Afrique : Aoua Keita

29 décembre : Ujaama (l’économie coopérative) l’essai qui propose des alternatives qui permettrait que “Nous dépensions notre argent sagement” est L’aide fatale : Dambisa Moyo.

30 décembre : Nia (l’intention) son intention d’apporter sa pierre à l’édifice en plantant des arbres l’a conduit des prisons kenyanes au prix Nobel, rien de tel pour illustrer la valeur (Nous connaissons le but de nos vies) que l’autobiographie Celle qui plante les arbres : Wangari Maathai.

31 décembre : NKuumba (la créativité) sa science fiction tire son inspiration de l’Afrique en général et du Nigéria en particulier. A l’instar de la sixième valeur “Tout ce qu’elle touche devient plus beau” son afrofuturisme l’est Qui a peur de la mort ? : Nnedi Okorafor.

1 janvier : Imani (la foi) pour conclure “Nous croyons que nous le pouvons, nous savons que nous le pouvons, nous le ferons par tous les moyens possibles” et comme Asta à fin de son voyage nous retrouverons les Douceurs du bercail : Aminata Sow Fall.

Connaissiez-vous la fête de Kwanzaa ? Quels ouvrages recommandés avez-vous déjà lu ?