Lire selon Mohammed Mbougar Sarr prix Goncourt 2021

Je ne sais pas pour vous mais moi je suis juste une lectrice lambda qui aime les histoires et comme je suis très timide, c’est toujours super dure pour moi de verbaliser mes impressions de lecture devant des gens que je ne connais pas ou dans un groupe qui dépasse six personnes. Du coup, alors que les mots et moi ne sommes pas non plus genre les meilleurs amis du monde, c’est devenu plus facile et j’attends avec impatience le rendez-vous du lundi de notre club, parce qu’on y partage des citations en rapport avec la littérature, des livres ou de la lecture.

Comme il faut quand même envoyer à l’avance, j’avoue que j’ai changé mon choix d’aujourd’hui à la dernière minute quand j’ai vu que Mohammed Mbougar Sarr avait eu le prix Goncourt 2021 avec La plus secrète mémoire des hommes le 3 novembre dernier, et çà m’a fait tellement plaisir pour lui, parce qu’il a tellement de talent, et en plus il est gentil et humble. Pardon, je ne le connais pas pour moi en vrai, c’est juste que je l’ai découvert grâce à l’émission du blogueur Gangoueus. Et puis ma yayoune m’a offert ses romans Terre ceinte et De purs hommes, des livres pour les intellos, où tu dois relire parfois plusieurs fois les mêmes pages et tu n’es même pas sur d’avoir bien tout compris ; comme je lui posais trop de questions, la big boss du Jifa bookclub m’a encouragé à le contacter sur Facebook. Je n’en revenais tellement pas qu’il m’accepte et me réponde que je n’ai même plus osé lui poser mes questions tellement j’avais peur d’avoir l’air trop stupide. Si vous l’avez lu, vous pouvez me comprendre, sinon, lisez-le et vous comprendrez ce que je veux dire. J’essaie sure qu’on avait déjà partagé une de ses citations sur le blog, mais en fait la big boss Grace Bailhache l’avait partagé sur Instagram. A mon tour de le faire sur le blog.

J’avoue. Avant c’est le genre de phrase que je ne comprenais pas, parce que vraiment çà ne m’était pas arrivée de ressentir que “oui, tel personnage, telle situation ou telle phrase fait écho à une question que je me posais en y répondant même quand c’est pour dire le contraire de ce que je pense, imagine ou ressent. Mais depuis que je lis beaucoup d’autrices africaines avec le Jifa Bookclub, je daccordise à fond parce que j’ai tellement appris et je continue de me découvrir grâce à des histoires qui me changent tellement de ce que j’avais l’habitude de lire où oui bien sur parfois je retrouvais des points communs mais là c’est tellement incroyablement plus fort de tout à coup, avoir cette chance de réfléchir sur soi-même, son histoire, son lien avec les autres.

Je suis trop surprise de la longueur de mon article aujourd’hui, en tout cas, c’est l’inspiration divine ou l’effet Mohammed Mbougar Sarr !?

A tous, je souhaite un bon lundi et une bonne semaine !