Plus çà va, plus je surkiffe les défis et tag du Jifa Bookclub notre club qui lit les autrices africaines. Récemment, Gaby et moi avons plongé à fond dans le tag “Oh ma rentrée littéraire française version 2023″. Je suis limite triste en vous présentant le quatrième et dernier bouquin qui m’attire particulièrement et que j’ai ajouté à ma liste pour cette rentrée. C’est “L’écho des silences de mère” de Kayo Mpoyi, une autrice suédoise d’origine congolaise que la big boss m’a fait découvrir l’année dernière. J’ai bien acheté son premier roman “Dieu est un garçon noir à lunettes”, et j’avoue que je l’ai pas encore lu, çà paraitre ringard, mais pendant l’allaitement, j’évite les récits relatant des violences envers les enfants. En fait, j’aime avoir des beaux livres chez moi, j’aime trop aussi soutenir les autrices africaines donc la lecture va attendre. Pour le deuxième, c’est le titre qui me plait le plus, et j’ai l’impression que je le lirais en premier ou pas.
Présentation de L’écho des silences de mère
- Date de publication : 27/09/2023
- Nombre de pages : 192
- Éditeur : Marabooks
- Collection : La Belle Etoile
Résumé
L’hiver est déjà bien avancé à Stockholm lorsque Mère quitte le Congo pour la Suède, accompagnée de ses deux plus jeunes filles, Kapi et Joséphine. À leur arrivée, elles sont accueillies par le froid. Le vrai, celui qui pénètre jusqu’au cerveau et enserre tout dans son étau. Elles retrouvent aussi Ma, la grand-mère, l’oncle Kazadi, la tante Luboya, et la chaleureuse troupe de cousins et de cousines. On n’attend plus qu’Ésaïe, le mari de Mère, celui par qui le mal est arrivé.
Dans ce deuxième roman, Kayo Mpoyi explore le sujet de la mémoire. Telle une archéologue, elle tente de dépoussiérer et de reconstituer l’histoire d’une mère, en retraçant les événements à jamais tus. Elle exhume des récits de femmes, d’exils et d’oppressions, mais aussi de puissance, de liberté et d’amour. Poursuivie par cette question : la fiction a-t-elle le pouvoir de combler le silence ?
« Il est heureux que le parcours de cette jeune écrivaine talentueuse ait donné naissance à un roman sur une famille dont les rapports de domination racontent la société dans laquelle ils s’inscrivent. »
Mabrouck Rachedi (Jeune Afrique)
Le thème plait et comme on dit que le fond est plus important que la forme, je valide de lire une histoire diasporique contemporaine. Par contre, je suis grave choquée par la couv, okay j’adore les couleurs et l’idée du quatuor de femmes symbolisant la mère et les filles, mais alors les dessins des visages, c’est carrément limite moche pour certains traits. En 2023 vraiment, ne pas trouver quelqu’un pour bien dessiner des traits de l’Afrique centrale qui tiennent la route, faut pas déconner ka même Ooo ! Bon, en tout cas, la big boss m’a convaincu de l’ajouter à ma série de la rentrée parce qu’elle va l’acheter donc je pourrais le lire sans avoir à supporter cette couv dans mes étagères.
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