Après vous avoir présenté son incipit, voyons ce qu’il en est de la page 31 du roman de Edna Merey-Apinda.
Pourquoi la page 31 ?
Deux raisons : la première est que le 31 juillet est la date célébrant la Journée Internationale de la Femme Africaine. La seconde qu’Aoua Keita en fut l’instigatrice et qu’elle est la muse du Jifa Bookclub. Ainsi curioser dans les pages 31 des ouvrages de la sélection est un voyage vers l’inconnu pour vous et moi.
Ce soir je fermerai la porte – Page 31
… assez de souffle. J’espère seulement qu’elle n’aura pas la bonne idée de quitter l’école.
–C’est à n’y rien comprendre, Jeannine.
-Comme tu dis. Je suis dépassée.
Ma petite sœur arriva à ce moment. Il semble que maman ait failli s’arracher les cheveux tant son cri fut perçant.
-Approche ici Michelle. Tu vas te dépêcher de m’enlever ce tee-shirt qui te laisse le nombril à Pair. Change-moi cette jupe tout de suite. Je vais te passer l’envie de t’habiller court. Si tu as l’intention de suivre le même chemin que ta sœur, je vais te casser les deux baguettes qui te servent de jambes.
Ma poltronne de sœur est très vite allée se changer. Et maman de s’écrier :
-Heureusement que je n’en ai que deux !
Célestin, c’est du passé aujourd’hui. Je suis désormais avec Jacques. Il est directeur financier. Sa femme est souvent en déplacement car leurs 4 enfants étudient en France. Alors, elle va constamment les rejoindre pour ne pas couper le lien familial. Lorsqu’elle n’est pas là, Jacques et moi avons la vie pour nous. Il est vraiment plus généreux que Célestin. Il m’a emmenée, il y a 3 mois à l’île Maurice. Maman…
Avez-vous lu ce roman par Edna Merey-Apinda ? Tenté.e.s par une (re)lecture commune ?
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