Parce que le Jifa Bookclub vous encourage à choisir vos prochaines lectures dans sa sélection de 57 livres, nous relayons quelques revues dégotées ici et là sur la toile.
C’est sur le site de la revue Erudit que se trouve la pépite que constitue l’analyse proposée en 2003 par le professeur Abdoulaye Gueye sur l’essai d’Aminata Traoré : Le viol de l’imaginaire.
Voici un extrait du compte rendu:
Le présent ouvrage mérite qu’on s’y attarde, à plusieurs égards. D’abord, parce que produit de la réflexion d’une femme, elle se distingue dans la bibliographie africaine d’expression française où l’essai, en tant que genre littéraire, reste (par un phénomène que l’espace limité nous empêche d’expliciter ici) l’apanage des écrivains-hommes. En effet, le nombre de femmes africaines essayistes s’élève à une petite poignée dont les plus symboliques sont Awa Thiam[1] et Axel Kabou[2]. Ensuite, par la thématique qu’aborde son auteur, à savoir l’avenir de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation, ce livre est incontestablement d’une grande originalité au sein de la production africaine car il faut dire que cette question qui, chaque jour qui passe, interpelle la conscience des peuples de l’Afrique, n’avait pas …
Pour lire l’intégralité du compte rendu cliquez ici : Aminata Traoré
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