Le Jifa Bookclub vous invite à piocher quelques prochaines lectures dans sa sélection de 57 livres. Pour faciliter ce plaisir et satisfaire ceux et celles qui aiment s’inspirer d’avis divers, avant de faire leurs choix, nous relayons quelques revues glanées ici et là sur la toile.
C’est sur le blog La Plume Francophone dont elle est co-créatrice que se trouve l’analyse d’une densité mémorable faite par Virginie Brinker sur Rue Félix-Faure sixième roman de Ken Bugul.
Voici un extrait de la note de lecture publiée le 1 mars 2017 :
Rue Félix-Faure, le roman de la romancière sénégalaise Ken Bugul, s’ouvre sur une intrigue policière. Sur un trottoir de la rue Félix-Faure, on retrouve un matin de novembre le cadavre d’un lépreux d’une cinquantaine d’années, découpé en gros morceaux et dont les « petites parties sexuelles [avaient été] enfoncées dans la bouche grande ouverte, comme un bouquet de fleurs sauvages[2] ». Tout autour du corps, quatre lampes-tempête placées aux quatre points cardinaux projettent sur le spectacle une lueur étrange. Le cadre du crime n’est pas sans rappeler l’atmosphère des polars, le monde de la pègre et des mafieux, puisque dans les bars clandestins et tripots de la rue Félix-Faure évolue une population cosmopolite « traitée de racaille, de marginale, de dépravée par les autres[3] ». L’heure du crime, le matin avant l’aube, n’est pas non plus laissée au hasard. Il s’agit du …
Pour lire l’intégralité de l’analyse cliquez ici : Ken Bugul
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