Le club qui lit les autrices africaines

Revue relayée : Sefi Atta par Célestin Diabangouaya

Qu’on se le dise, le Jifa Bookclub vous invite à piocher vos prochaines lectures dans sa sélection de 57 livres. Pour faciliter cette démarche, nous relayons quelques revues glanées ici et là sur la toile pour satisfaire ceux et celles d’entre vous qui aiment se faire une idée avant d’acheter un livre.

C’est sur le site La Revue des Ressources que j’ai dégoté la remarquable analyse proposée par Célestin Diabangouaya sur le roman Avale (Swallow) de l’écrivaine nigériane Sefi Atta.

Voici un extrait du compte-rendu publié mercredi 12 octobre 2016.

A première vue, comparer la vie des femmes à Lagos ou Makokou avec celle des personnages de M. Amos Tutuola paraît excessif. Certes, les personnages féminins de Avale (AV), le second roman de Sefi Atta [1], ne risquent pas leur vie à chaque coin de rue. Ils ne mènent pourtant pas des vies paisibles. Dans la confrontation des sexes qui constitue le fil rouge du livre, voire même de l’œuvre de Mme Atta, ces personnages jouent une partie perdue d’avance.

Pour les femmes de Avale Lagos est certainement la « brousse » de tous les dangers. Avec une population d’environ 11 millions d’âmes, l’ancienne capitale de la fédération nigériane se prête fort mal à l’oxymore du début de paragraphe, mais la question mérite attention. Le Lagos décrit dans le livre n’est pas moins prédateur que la « brousse des fantômes ». La lecture des premières lignes invite à cette

Pour lire l’intégralité de l’analyse cliquez ici : Sefi Atta

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