Au Jifa Bookclub, tous les moyens sont bons pour recommander des plumes féminines originaires du continent africain. Au sein de notre cénacle, seule Caroline Kiminou est attaché à la rentrée littéraire française, si nous lui avons emboité le pas l’année dernière avec le tag Oh ma rentrée, c’est seule qu’elle a déroulé la liste de ses envies de la grande messe du livre 2022. Mawuli, Gabriella et ma pomme Grace avons opté pour un partage autour des ouvrages que nous souhaiterions lire avant le début de l’année 2023. Sans augmentation du prix des consommations, voici mon choix.
Voici les cinq romans qui me font de l’œil !
Nadia Yala Kisukidi : La dissociation (sortie 19/08/2022)
C’est par Les ateliers de la pensée de Dakar que j’ai découvert la philosophe. Le seuil étant l’une des rares maison d’édition française qui me parle encore, mon pouls s’est acceleré à l’idée de lire le premier roman d’une penseuse audacieuse.
May Ayim : Blues en noir et blanc (sortie 07/10/2022)
C’est à des recherches sur Audre Lorde que je dois la découverte de celle que Wikepedia présente comme poétesse, pédagogue, orthophoniste, essayiste et militante afro-allemande qui s’est donné la mort en 1996 à l’âge de 36 ans. Apprendre que son OVNI littéraire était préfacée par la grande Maryse Condé m’a conforté dans l’idée que je devais la lire. Chapeau bas à Ypsilon Éditeur que je découvrais à cette occasion, et dont le catalogue m’a ouvert des horizons.
Igiaba Scego : La ligne de couleur (sortie 1 Septembre 2022)
Le gout des fresques, une affection et un intérêt toujours renouvelée pour l’Italie, un coup de cœur pour les éditions Dalva maison créée en 2021 qui met à l’honneur des autrices contemporaines? autant de raisons qui font de ce roman une tentation à laquelle succomber.
Dominique Celis : Ainsi pleurent nos hommes (sortie 25 août 2022)
Parce que depuis l’Afrotopia de Felwine Sarr, je guette les sorties de cet éditeur avec fièvre, pour ajouter aux quelques autrices recommandées dans cet article Zoom, une autre voix qui dirait “son” Rwanda et enfin parce que ce titre m’a immédiatement ramené à “Est-ce ainsi que les hommes vivent” texte tranchant qui dans la bouche de Léo vous fouette le visage et vous brise le coeur.
Fanta Dramé : Ajar-Paris (sortie 25 août 2022)
Parce que je ne sais (presque) rien de la Mauritanie, par attrait du genre “cahier de retour au pays natal” et pour le souvenir auquel me renvoie le sourire de l’autrice.
L’ai-je bien descendu cher.e.s lecteurs et lectrices adoré.e.s ? Quelques envies de votre côté à partager ?
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