Le club qui lit les autrices africaines

Tour maisons d’éditions : zoom sur Fayard

Après la Elyzad, notre nouvelle étape du tour des maisons d’éditions nous amène chez Fayard, toujours avec l’idée de vous faire découvrir la sélection 2020/2021 du Jifa Bookclub en passant par le prisme de ceux qui publient nos écrivaines.

Zoom sur Fayard

Date de création : 1857
Genre : Littérature française, Littérature étrangère, Policiers / thrillers, Documents, témoignages, Histoire, Sciences humaines, Musique, Poche
Collection : Pluriel, Histoire, Sciences humaines, Littérature française, Documents, témoignages, Musique, 1001 nuits, Romans policiers, Littérature étrangère, Pauvert, Autres, Divers.

Fayard autoportrait (source : fayard.fr/notre-histoire)

L’histoire commence au début de juillet 1857. Cette année-là, Auguste Poulet-Malassis édite Les Fleurs du Mal et Flaubert a maille à partir avec la justice à cause de Madame Bovary. Le chansonnier Béranger vient de mourir à Paris. Une foule immense et émue assiste à ses obsèques. Parmi elle, un garçon d’une vingtaine d’années. Sur son visage, on ne lit guère d’émotion; plutôt une intense curiosité.

[…] En 1956, pour son centenaire, la Librairie Arthème Fayard devient société anonyme et porte à sa direction générale Gabriel Forest. En 1958, la Librairie Hachette prend une participation majoritaire dans son capital et transfère le siège social de la société rue Casimir Delavigne, puis 75 rue des Saints-Pères, à quelques mètres de l’Institut d’Etudes politiques où la maison trouvera nombre de ses lecteurs fidèles et beaucoup de ses auteurs.

[…] Déficitaire en 1980, la maison Fayard a pu réaliser un redressement rapide et renouer avec la profitabilité deux ans après.

[…] Ce cap d’un siècle et demi d’existence, malgré la mondialisation, notre petite entreprise l’aura franchi sans répudier son nom, comme font certaines multinationales qui retrouvent au latin les vertus d’un esperanto.

Fayard et moi

Mon père et moi avions coutume d’échanger autour de nos lectures, même enfant, je lui sais gré de n’avoir jamais bêtifié et toujours écouter mes impressions de lectures avec le plus grand sérieux. C’est à lui que je dois la découverte de Fayard, il m’aurait gratifié d’un style intéressant pour Patrick Suskind et aurais davantage apprécié Metin Arditi, les romanciers contemporains trouvaient carrément grâce à ses yeux. J’aurais tant aimé prolonger nos jouttes autour des écrits de la grande Aminata Traoré en passant par ceux de Pierre Péan, Jean-Claude Kaufmann, Hélène Carrère d’Encausse, Edgar Morin ou Antoine Glaser, j’imagine d’ici, ses yeux brillants de curiosité à l’idée de découvrir ce qui aura retenu mon attention chez Serge Tisseron, Serge Hefez, Jean-Noel SCchifano et Francis Wolff. Bien que Ta-Nehisi Coates et Amanda Gorman remontent dans ma PAL, ils seront sans doute devancer par les carnets du Japon de Patricia Loison et Born in the USA l’entretien Springsteen – Obama qui me font saliver. Eh vouih, moi aussi j’ai mon côté groupie. SouRIRES !

Pour la petite histoire : Le viol de l’imaginaire d’Aminata Traoré est l’un des rares ouvrages francophone de notre sélection que j’ai trouvé en rayon à la librairie Garin de Chambéry. C’est également l’ouvrage de la sélection que j’ai le plus offert et qui à mon grand désarroi ne suscite pas l’intérêt ou les interrogations escomptés par mézigue ! SIC !

Pour (re) découvrir la présentation proposée par l’éditeur de notre autrice, cliquez sur le titre de son essai.

Le viol de l’imaginaire : Aminata Traoré

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Et si nous nous disions tout cher.e.s lecteurs et lectrices adoré.e.s, avez-vous des ouvrages des éditions Fayard sur vos étagères ? Je vous espère déjà pour échanger dans les commentaires !

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