Cela fait maintenant deux semaines que je vous dévoile, petit à petit, mes recommandations pour la saison deux du Jifa Bookclub, notre cercle dévoué à la lecture des écrivaines africaines. Aujourd’hui, avec un plaisir non dissimulé, je vous présente ma quarante-troisième recommandation : “Melancholia Africana : L’indispensable dépassement de la condition noire” de Nathalie Etoke. Bien que je ne sois pas encore familière avec la plume de cette autrice, le thème suscite mon intérêt. J’ai hâte de plonger dans son approche et de la confronter à celles des illustres prédécesseurs tels que Fanon, Aminata Traoré, Aimé Césaire, Senghor, Achille Mbembé, Dambisa Moyo, Felwine Sarr, Axelle Kabou, et bien d’autres encore. Je n’ai rien à ajouter, cher.e.s lectrices et lecteurs adorés, si ce n’est que je sais gré à la divine Nathalie Ahanda autrice du “Le Guide des prénoms africains” pour sa précieuse suggestion.
Présentation : Melancholia Africana : L’indispensable dépassement de la condition noire
Genre : Essai (broché)
Nombres de pages : 128
Editeur : Eds Du Cygne
Collection : Mémoires Du Sud
Parution : 01/09/2010
Résumé :
Traite négrière, esclavage, colonisation et postcolonisation : depuis quelques siècles, le Subsaharien et l’Afrodescendant semblent prisonniers d’une condition qui ne cesse de compliquer leur avenir. Nathalie Etoke examine la douleur collective pour générer des transformations radicales. L’auteure la resitue dans le champ de l’agir et du possible. L’étude d’ouvres littéraires, de genres musicaux et de faits de langue explore les conflits mémoriels, les ambivalences historiques et le non-sens postcolonial afin de mettre en évidence le parcours difficile de ceux qui sont condamnés à la liberté.
Bio express : Nathalie Etoke enseigne la littérature et le cinéma de l’Afrique francophone et de la diaspora à Connecticut College (Etats-Unis). Ses recherches interdisciplinaires portent sur l’écriture du corps féminin, les études LGBT, la melancholia africana, les formes musicales nées de l’expérience africaine en Amérique, l’immigration, la dislocation existentielle et l’identité.
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