[Longue liste Saison 2] Des vies sans couleur – Zoë Wicomb

Le Jifa Bookclub, notre cercle passionné de lectures signées par des écrivaines africaines, est en ébullition pour la saison deux. Chacune des quatre intrépides membres dévoile ses choix, proposant ainsi une longue liste d’ouvrages à dévorer et disséquer en 2024-2025. Pour ma soixante-dixième sélection, j’ajoute “Des vies sans couleur” de Zoë Wicomb, une plume qui avait réussi à se faufiler hors de mon champ de vision jusqu’à ce qu’une lectrice émérite de ce blog ne me la recommande chaudement. Merci à cette “belle âme inconnue” d’avoir joint le geste à la parole, ce panier livresquement gourmand est l’un des plus beaux présents que j’ai reçu de la part d’une personne ne me connaissant qu’à travers mes écrits. C’est promis, juré, avec ou sans mes complices, je le lirais.

Présentation : Des vies sans couleur

Titre original : “Playing in the Light” a été publié la première fois en 2006 par The New Press basé à New York.
Genre : Roman (Poche)
Nombres de pages : 288
Traduction : Catherine Lauga du Plessis
Editeur Français : 10/18
Collection : Domaine Etranger
Parution : 09/03/2023

Résumé :

Marion Campbell dirige une agence de voyages prospère au Cap et mène une vie solitaire et sans histoire. Mais tout n’est qu’apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu’à fait resurgir en elle la photographie d’une femme en première page du journal. Une chose est sûre : Marion est liée à elle d’une manière ou d’une autre. Or son vieux père refuse catégoriquement de s’associer à sa nouvelle quête. Seule la tenace et vive Brenda l’aidera à replonger, non sans douleur, au cœur des sentiers sinueux de son passé…

Un drame subtil et déchirant sur le destin méconnu des métis, ces ” ni noirs, ni blancs ” durant l’apartheid et dont la puissance romanesque a été saluée par Toni Morrison et J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature.

Bio express : Zoë Wicomb , romancière et universitaire sud-africaine, explore à travers son œuvre les problématiques de son pays et la question des identités raciales. Elle a gagné une reconnaissance internationale dès 1987, avec la publication du recueil de nouvelles, Une clairière dans le bush.