Le club qui lit les autrices africaines

[Actu Autrice] Léonora Miano : Ce qu’il faut dire

Caroline et moi, on a un super crush pour Léonora Miano. L’année dernière, je lui ai laissé présenter les deux dernières actualités de cette autrice, Stardust et L’autre langue des femmes. Mais maintenant, c’est à mon tour de vous en proposer deux, et cette fois-ci, c’est du théâtre ! J’avoue ! Je n’en lis pas. Mais pour Léonora, tout est possible.

Pour ceux qui nous découvrent, bienvenus au Jifa Bookclub un club qui se régale avec les œuvres des autrices africaines. De septembre 2020 à la fin de l’année 2021, on a lu 49 livres sur une sélection de 57 ouvrages ! Et vu que la seconde saison n’est pas encore là, Delicia Grace nous a concocté une rubrique spéciale pour partager les actualités des autrices qu’on a lues pendant la première saison.

Alors, sans plus attendre, laissez-moi vous présenter Ce qu’il faut dire, publié en 2019 chez L’Arche Éditeur et l’Agence Théâtrale dans la collection Des écrits pour la parole.

Présentation de l’éditeur

Le livre
Ce qu’il faut dire est une invitation à habiter ses spiritualités. Dans un monde où les nominations sont enjeux de domination, Léonora Miano invite à prendre ses responsabilités et ses distances quant aux assignations, véhiculées par la langue et les grands récits nationaux. Sa parole, d’une puissance poétique incisive, exhorte à la reconquête des mémoires pour Être Tout simplement Soi. Requiem pour une vieille Europe des privilèges, ces trois chants sont à lire à voix haute, comme un hymne à la connaissance de soi.
Ce recueil est composé des textes suivants :
La question blanche
Le fond des choses
La fin des fins

L’auteure
Née à Douala (Cameroun) en 1973, Léonora arrive en France en 1991 pour y suivre des études de Lettres anglo-américaines. Elle y passe de longues années avant de s’établir au Togo où elle réside actuellement.
Son œuvre littéraire explore les expériences subsahariennes et afrodescendantes afin de les inscrire dans la conscience du monde, de permettre à chacun d’y trouver le reflet de lui-même, et aux peuples de mieux se comprendre. C’est dans cette optique que son écriture fait une large place à l’intériorité des personnages. Attachée à l’intime et traversée par le politique, la proposition littéraire de Léonora Miano montre les croisements entre la petite et la grande histoire, examinant la manière dont les événements influent sur des destins ordinaires.
Léonora Miano a été distinguée à de nombreuses reprises, et les récompenses les plus prestigieuses lui ont été attribuées. Elle reçoit le prix Goncourt des lycéens en 2006 pour son roman Contours du jour qui vient (Plon), le prix Seligmann contre le racisme est attribué à Ecrits pour la parole (L’Arche) en 2012, le prix Fémina et le Grand prix du roman métis en 2013 pour La saison de l’ombre (Grasset). Parmi ses derniers livres figurent Afropea. Utopie post-occidentale et post-raciste (Grasset, 2020) et Stardust (Grasset, 2022).
En 2020, l’Université de la Grande région, qui réunit six institutions universitaires européennes dont celle de Lorraine en France, crée le prix littéraire « Frontières Léonora Miano », en hommage à l’écrivaine et à ses engagements.

Connaissez-vous le théâtre de Léonora Miano ? Avez-vous lu ou vu cette pièce ? Laissez un commentaire !

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