La première saison du Jifa Bookclub est officiellement terminée le 31 décembre, nous avons lu 49 livres sur une sélection de 57 ! Je n’ai jamais autant lu et discuté de livres de toute ma vie que de septembre 2020 à la fin de l’année 2021. Et bizarrement alors que j’étais pressée de continuer en mode boulimie, j’ai fini par comprendre que c’était inutile d’accumuler pour les chiffres, c’est comme çà que j’ai voté pour une saison 2 plutôt en 2024 et en attendant à côté de nos lectures éparses, prolonger la découverte en partageant des envies de lectures d’autrices que nous avons aimés pendant la saison 1.
C’est par le Jifa Bookclub que j’ai connu Léonora Miano. Certaines histoire du recueil Afropean Soul et autres nouvelles m’ont parlé et c’est comme çà que j’ai eu envie de lire aussi d’autres choses. C’est l’année dernière que j’ai mis dans ma liste plusieurs de ses livres, pour le moment je suis intéressée par les essais même si ma maitrise du Français n’est pas toujours optimal pour bien comprendre. Ce sera l’occasion justement de discuter encore, sans pression par exemple de l’essai “Afropea“, je l’avais noté dans ma liste d’envie quand j’ai vu qu’il sortait chez Grasset le 30 septembre 2020 mais c’est seulement quand la version poche est sortie en 2021 chez Fayard que je me suis tout de suite reconnue et que j’ai décidé de lire avec Caroline.
Présentation de l’éditeur
Le livre
« Afropea est un agent de liaison au sens positif du mot. C’est ce qu’elle peut représenter de plus noble. N’en faire qu’une expression supplémentaire de la douleur afrodescendante la dévaluerait. Ne la percevoir que comme une identité noire vécue sur le sol européen apporterait de l’eau au moulin des nationalistes culturels. Il n’y aura pas de retour vers une Afrique qui, non seulement n’attend personne, mais pour laquelle la couleur de la peau est un marqueur d’appartenance insuffisant. C’est à partir de soi et de son lieu que chacun est invité à œuvrer pour transformer le monde. »
Ceux qui se sont donné le beau nom d’Afropéens, par lequel l’Afrique et l’Europe fusionnent, s’ils sont fidèles à cette association, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et antiraciste. C’est cette utopie qu’explore Léonora Miano dans cet essai vif et dense, qui prend une couleur personnelle lorsqu’on comprend qu’elle l’a aussi écrit pour sa fille.
L’auteure
Léonora Miano est l’auteure de romans et d’essais. Elle a notamment écrit Contours du jour qui vient (Plon, 2006, Prix Goncourt des lycéens), La saison de l’ombre (Grasset, 2013, Prix Femina), ou encore Rouge impératrice (Grasset, 2019).
Connaissez-vous Léonora Miano ? Avez-vous lu cet essai Afropea?
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