Notre cercle le Jifa Bookclub lit les écrivaines africaines, et puisque nous faisons une pause entre la première saison achevée le 31 décembre et la seconde saison qui se fera en 2024, la nouvelle rubrique nous permet de continuer à suivre les autrices de notre sélection et partager leurs productions postérieures à l’ouvrage que nous avons lu.
Léonora Miano fait partie de ses autrices qui seront super présentes dans cette rubrique. Si Afropean Soul et autres nouvelles a fait l’objet de lectures communes et de discussions au sein du club en mars et avril 2021, c’est maintenant uniquement avec Gabriella que nous nous livrons à ce bel exercice avec Afropea et L’autre langue des femmes paru le 29 septembre 2021 chez Grasset.
Présentation de l’éditeur
Le livre
« L’ “autre” langue des femmes, c’est la parole qui émerge lorsqu’elles se définissent pour ce qu’elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé.
Ce langage fut toujours parlé en Afrique, continent qui enfanta des dynasties de “grandes royales”, contredisant ainsi la posture victimaire d’un certain activisme occidental.
S’appuyant sur l’histoire, les mythes, spiritualités et pratiques sociales des Subsahariennes, l’auteur nous initie à un riche matrimoine qui révèle la variété des potentialités féminines.
Les femmes impressionnantes dont elle nous conte les aventures régnèrent sur des sociétés patriarcales, donnèrent une terre à leur peuple en exil, firent du plaisir sexuel un droit, s’engagèrent dans les luttes anticoloniales qu’elles financèrent souvent grâce à leur fortune personnelle, furent conscientes de leur valeur en tant qu’individus souverains.
Pourtant, la riche expérience des Africaines subsahariennes reste méconnue. Sans s’identifier à ces femmes ni voir en elles des références, on entend leur prescrire un modèle d’émancipation.
La “sororité” reste une vue de l’esprit, compte tenu des rapports de domination existant entre femmes. L’histoire a doté les unes d’un pouvoir symbolique, politique et économique dont les autres ne jouissent pas. Cette dissymétrie fondamentale est occultée par la centralité conférée à la question de l’hégémonie masculine, censée définir et fédérer les femmes.
Des rapports entre elles, reproduisant l’association de la cavalière et de la jument, permettent-ils de faire cause commune ? »
Connaissez-vous Léonora Miano ? Avez-vous lu Afropean Soul et autres nouvelles ou L’autre langue des femmes ? Même si vous en avez lu d’autres, venez seulement, on cause !
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