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Il nous faut de nouveaux noms : NoViolet Bulawayo

Le Jifa Bookclub propose de choisir parmi une sélection de 57 livres ceux qui seront lus au cours de la saison 2020-2021. Les 288 pages du roman Il nous faut de nouveaux noms originellement We need new names écrit par NoViolet Bulawayo en font partie. Ce roman traduit de l’anglais par Stéphanie Levet a d’abord été publié en 2013 par Kwani Trust, puis en 2014 par Knopf puis enfin en 2017 par les éditions Gallimard dans la collection Du monde entier.

Présentation de l’éditeur

Chérie a dix ans et elle vit dans un bidonville du Zimbabwe ironiquement nommé Paradise. Dans sa langue spontanée et imagée, en une série d’épisodes à la fois bouleversants et débordants de vie, elle raconte une enfance heureuse malgré la misère et le cortège de souffrances qui l’accompagne. Pour échapper à cet endroit où tout le monde a faim et où tout s’effondre, avec ses copains Bâtard, Chipo, Dieusait, Sbho et Stina, elle devient, le temps d’un jeu, le Canada, l’Australie ou, mieux encore, les États-Unis. Chérie sait qu’un jour elle ira vraiment en Amérique, terre d’abondance et de rêve où l’attend sa tante Fostalina. À travers l’exil et le déracinement de Chérie, son désir farouche d’affirmer son identité, c’est aussi toute l’histoire de la diaspora zimbabwéenne qui est évoquée. Dans ce premier roman aux tonalités tour à tour picaresques, tragiques et même épiques, NoViolet Bulawayo donne voix aux milliers de personnes quittant leur terre natale pour aller vivre dans un nouveau pays qui ne deviendra jamais le leur.

A propos de l’autrice

NoViolet Bulawayo (nom de plume d’Elizabeth Zandile Tshele), née le 12 octobre 1981 à Tsholotsho, est une auteure zimbabwéenne.Diplômée de l’université Cornell d’Ithaca, elle vit et enseigne à San Francisco. We need new names son premier roman (2013) a été inclus dans le Man Booker Prize 2013.

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