“À l’origine, notre père obscur” de Kaoutar Harchi est le vingt-septième ouvrage que je soumets pour rejoindre la longue liste de la saison deux du Jifa Bookclub, le groupe qui lit les écrivaines ayant des racines sur le continent africain. Cet ouvrage est une recommandation venant d’une amie disparue trop tôt cette année. J’ai différé sa découverte jusqu’à ce que l’idée me traverse l’esprit, très chers lecteurs et lectrices, que faire de cette lecture, une expérience commune pourrait être le meilleur moyen pour moi de lui dire adieu. Qu’en pensez-vous ?
Présentation : A l’origine notre père obscur
Genre : Roman (Poche)
Nombres de pages : 176
Editeur : Actes sud
Collection : Babel
Parution : 17/08/2016
Résumé :
Enfermée depuis toujours dans la “maison des femmes” – où maris, frères et pères mettent à l’isolement épouses, soeurs et filles coupables, ou soupçonnées, d’avoir failli à la loi patriarcale -, une enfant a grandi en témoin impuissant de l’aliénation de sa mère et en victime de son désamour. Le jour où elle parvient à s’échapper, la jeune fille aspire à rejoindre enfin son père dont elle a rêvé en secret sa vie durant. Mais dans la pénombre de la demeure paternelle la guette un nouveau cauchemar d’oppression et de folie.
Entre cris et chuchotements, de portes closes en périlleux silences, Kaoutar Harchi écrit à l’encre de la tragédie et de la compassion la fable cruelle de qui tente de s’inventer, loin des clôtures disciplinaires érigées par le groupe, un ailleurs de lumière.
Bio express : Kaoutar Harchi est chercheuse en sociologie. Aux éditions Actes Sud elle a également publié «L’Ampleur du saccage» (2011) et «À l’origine notre père obscur» (2014). Chez Pauvert, en 2016, un essai intitulé «Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne».
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