Je continue de recommander des livres d’écrivaines africaines pour la saison 2 du Jifa Bookclub. Place à mon quinzième choix, qui ne surprendra personne au club, puisqu’il s’agit d’Afropea Utopie post-occidentale et post-raciste de Léonora Miano, une de mes autrices francophones préférées que j’ai découverte grâce au club et que je n’arrête pas de lire depuis. D’ailleurs, avec Caroline, nous avons fait une lecture commune l’année dernière sur cet essai, mais ce n’était pas aussi détaillé et percutant que les discussions du club. Je vais donc batailler pour que la reine Grace nous fasse sa magie et que je comprenne tout ce que l’autrice a voulu me dire dans ce livre, car elle me parle à moi aussi, puisque je suis afropéenne.
Présentation : Afropea Utopie post-occidentale et post-raciste
Genre : Essai (Poche)
Nombres de pages : 224
Editeur Français : Hachette Pluriel Reference
Collection : Pluriel
Parution : 17/11/2021
Résumé :
« Afropea est un agent de liaison au sens positif du mot. C’est ce qu’elle peut représenter de plus noble. N’en faire qu’une expression supplémentaire de la douleur afrodescendante la dévaluerait. Ne la percevoir que comme une identité noire vécue sur le sol européen apporterait de l’eau au moulin des nationalistes culturels. Il n’y aura pas de retour vers une Afrique qui, non seulement n’attend personne, mais pour laquelle la couleur de la peau est un marqueur d’appartenance insuffisant. C’est à partir de soi et de son lieu que chacun est invité à œuvrer pour transformer le monde. » Ceux qui se sont donné le beau nom d’Afropéens, par lequel l’Afrique et l’Europe fusionnent, s’ils sont fidèles à cette association, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et antiraciste. C’est cette utopie qu’explore Léonora Miano dans cet essai vif et dense, qui prend une couleur personnelle lorsqu’on comprend qu’elle l’a aussi écrit pour sa fille.
Bio express : Léonora Miano est l’auteure de romans et d’essais. Elle a notamment écrit Contours du jour qui vient (Plon, 2006, Prix Goncourt des lycéens), La saison de l’ombre (Grasset, 2013, Prix Femina), ou encore Rouge impératrice (Grasset, 2019).
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