Avec “Efuru” de Flora Nwapa, entamons ensemble la vingt-deuxième étape de notre odyssée littéraire au cœur de la sélection des œuvres d’écrivaines africaines qui enrichiront ma longue liste pour la saison deux du Jifa Bookclub. Comment vous dire mes chers lecteurs et lectrices, voici une autrice parmi les pionnières de la littérature nigériane que je n’ai pas encore lu en anglais, mais c’est en projet. En attendant, l’envie me démange de redécouvrir ce classique, à hauteur de femme ayant du vécu. SouRIRES !
Présentation : Efuru
Titre original : “Efuru” a été publié en 1966 par l’éditeur britannique Heinemann Educational Books.
Genre : Roman broché
Nombres de pages : 246
Traduction : M.J. Dumoulin-Astre
Editeur : L’harmattan
Collection : Encres noires
Parution : 1985
Résumé :
Efuru est une belle femme que l’on dit “hors du commun”. Pourtant son mariage est un échec et elle perd son unique enfant. La vie devient alors pour elle une tragédie. Derrière un personnage généreux, sensible et séduisant, l’auteur nous fait saisir ce que peut être le destin d’une femme africaine. La tradition est présente dans chaque fait quotidien et dicte ce qu’il faut faire et ne pas faire. Un marabout prétend qu’Efuru a été choisi par la Dame du Lac, divinité fluviale, comme adoratrice favorite.
Bio express : Flora Nwapa est née en 1931 à Oguta. en pays igbo. Elle a poursuivi des études supérieures en Angleterre avant de revenir au Nigéria où elle a enseigné. A la fin de la guerre du Biafra, elle a assumé d’importantes fonctions administratives dans cette région. Efuru est son premier roman. Il a été publié à Londres en 1966, faisant de l’auteur la première femme écrivain au Nigéria et l’une des premières femmes africaines à être publiées en Europe.
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