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[Longue liste Saison 2] La femme sans sépulture – Assia Djebar

Nouvelle étape dans ma liste de livres destinée à figurer dans la longue liste pour la saison deux du Jifa Bookclub avec “La Femme sans sépulture” d’Assia Djebar, ma neuvième suggestion. C’est une écrivaine que je n’ai pas relue depuis des années, mais en choisissant ce roman qui m’avait émue adolescente, je succombe à cette impulsion parfois irrésistible de revisiter des ouvrages qui ont marqué notre jeunesse. Comprenez-vous, chères lectrices et chers lecteurs, cette envie soudaine de retrouver des lectures passées qui ont laissé une empreinte forte ?

Présentation : La femme sans sépulture

Genre : Roman (Poche)
Nombres de pages : 256
Editeur : ‎ Lgf
Collection : Ldp
Parution : 26/05/2004

Résumé :

La Femme sans sépulture, c’est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d’Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparue deux ans plus tard, après son arrestation par l’armée française. Femme exceptionnelle, si vivante dans sa réalité de mère, d’amante, d’amie, d’opposante politique, dans son engagement absolu et douloureux, dans sa démarche de liberté qui scelle sa vie depuis l’enfance et qui ne l’a jamais quittée, sa présence irradiante flotte à jamais au-dessus de Césarée…
Autour de Zoulikha s’animent d’autres figures de l’ombre, paysannes autant que citadines, vivant au quotidien l’engagement, la peur, la tragédie parfois. Véritable chant d’amour contre l’oubli et la haine, de ce passé ressuscité naît une émotion intense, pour ce destin de femme qui garde son énigme, et pour la beauté d’une langue qui excelle à rendre son ombre et sa lumière.

Bio express : Née à Cherchell, Assia Djebar (1936-2015) est universitaire, cinéaste et romancière (La Soif, 1957, Les Alouettes naïves, 1967 , Femmes d’Alger dans leur appartement, 2002). Elle a été élue à l’Académie française en 2005.

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