“La Saison des pluies” de Bessie Head est le treizième ouvrage que je présente pour qu’il figure dans la longue liste de la saison deux du Jifa Bookclub, le groupe qui lit les écrivaines africaines. Découverte sur le tard, il y a environ sept ans, la plume de cette autrice botswano-sud-africaine a conquis mon cœur à tel point que je suis en train de dévorer toute son œuvre. Peut-on expliquer un coup de foudre, mes chères lectrices et chers lecteurs ? Moi, j’en suis incapable. Je peux simplement vous dire qu’elle a rejoint le panthéon de mes plumes de chevet, celles dont quelques pages, quelques lignes parfois, suffisent à adoucir la pire de mes journées.
Présentation : La saison des pluies
Titre original : “When Rain Clouds Gather” a été publié pour la première fois au Royaume-Uni en 1968 par Victor Gollancz.
Genre : Roman
Nombres de pages : 261
Traduction : Christian Surber
Editeur Suisse : Zoé
Parution : 01/01/1998
Résumé :
Fuyant l’Afrique du Sud, la ségrégation raciale et les persécutions, Makhaya se réfugie au Botswana. Dans ce pays, la sécheresse et le tribalisme règnent en maîtres. Mais à Golema Mmidi, le village où Makhaya a trouvé refuge, la situation va peut-être changer. Grâce à Gilbert, un blanc qui tente d’implanter de nouvelles méthodes de culture et d’élevage, grâce à l’énergie des femmes, grâce à toutes les “bonnes choses” que les gens ont en eux et qui, dans ce pays aride, “sont appelées pluie”. Et Makhaya lui-même en viendra à s’ouvrir aux sentiments, à comprendre que “seuls les gens donnent l’amour et le bonheur”.
Ce roman porteur d’espoir nous fait partager la vie d’une communauté africaine et comprendre quelles y sont les forces en présence. Paru pour la première fois en 1969, il est le premier livre de Bessie Head. On y sent déjà tout le Talent de cet écrivain à décrire les caractères, à nous rendre les personnages proches et présents.
Bio express : Bessie Head, née en Afrique du Sud dans des circonstances controversées, a surmonté une enfance difficile pour devenir une figure emblématique de la littérature africaine. Après avoir obtenu son diplôme d’institutrice en 1957, elle a travaillé comme journaliste avant de rejoindre le Pan Africanist Congress en 1960. En 1964, elle a quitté l’Afrique du Sud pour le Botswana, où elle a demandé l’asile en raison de son implication dans la politique panafricaine. Malgré les défis, elle a réussi à obtenir la nationalité botswanienne après 15 ans et s’est installée à Serowe, une ville connue pour son école expérimentale Swaneng. Bessie Head est décédée prématurément à l’âge de 48 ans, mais son œuvre continue d’être reconnue et célébrée.
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