Le club qui lit les autrices africaines

[Longue liste Saison 2] La traductrice – Leila Aboulela

Avec “La traductrice” de Leila Aboulela, je célèbre ma trente et unième escale dans ma sélection d’œuvres d’écrivaines du continent africain, ajoutant ce bijou à la longue liste de la saison deux du Jifa Bookclub. Précisons, cher.e.s lecteurs et lectrices adoré.e.s, que ce roman appartient à la catégorie des œuvres que je souhaite redécouvrir après une première lecture mémorable.

Présentation : La traductrice

Titre original : “The Translator” a été publié en 1999 par l’éditeur américain Grove Press.
Genre : Roman (broché)
Nombres de pages : 248
Traduction : Christian Surber
Editeur Suisse : Zoe
Collection : Littérature d’emergence
Parution : 26/03/2003

Résumé :

Sammar est une jeune veuve soudanaise qui traduit des textes arabes pour Rae, un spécialiste du Moyen-Orient, professeur à l’Université d’Aberdeen. Les brumes écossaises sont maussades pour cette femme du sud, mais un nouvel amour vient redonner du goût à sa vie, et surtout un but : comment faire comprendre à son professeur, un intellectuel un peu cynique et divorcé deux fois, qu’il est en fait un bon musulman qui s’ignore ? Car leur union est au prix de cette conversion. Leila Aboulela est une voix rare qui s’exprime sur le monde occidental, livre ses sentiments sur la culture européenne, et donne quelques réponses sur les mentalités que recouvre le hijab, ce voile qui nous intrigue. Qu’est-ce qu’une vie centrée sur la foi musulmane ? L’héroïne du roman, Sammar, en parle librement, elle dont les exigences religieuses sont au cœur de ses préoccupations, aussi bien en Ecosse que dans la beauté des rives du Nil Bleu à Khartoum. Ce roman d’amour est d’une pertinente actualité. Il nous laisse songeurs.

Bio express : Leila Aboulela est une écrivain soudanaise qui écrit en anglais. Née en Egypte elle a a grandi à Karthoum au Soudan. Elle y poursuivit ses études à L’école américaine de Karthoum puis à l’université et obtint un diplôme en statistique à La London School of Economics. Elle vécut à partir de 1990 à Aberdeen où elle commença à écrire et y demeura plusieurs années (deux de ses romans se passent en Ecosse, Le musée et La traductrice). Entre 2000 et 2012, elle vécut à Djakarta, Dubaï, Abu Dhabi et Doha.

Add Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *