[Longue liste Saison 2] Mère à mère – Sindiwe Magona

Continuons le déroulé des livres d’autrices africaines que je soutiens pour qu’ils soient retenus dans la longue liste de la saison 2 du Jifa Bookclub. Mon dix-septième choix, “Mère à Mère” de Sindiwe Magona, est un peu particulier, rien de grave mais tout de même. C’est un de ces livres dont je dis qu’il faut être bien dans sa tète, dans son cœur avant de les lire. Pour l’instant, je n’ai jamais eu cette chance. Le thème abordé est très délicat, et pour que mon expérience de lecture soit vraiment enrichissante, j’ai décidé de l’ajouter à ma sélection. Si j’arrive à le défendre avec succès, çà signifiera que je suis prête.

Présentation de Mère à Mère

Titre original : Mother to Mother a été publié par David Philip Publishers en 1998 en Afrique du Sud.
Genre : Roman
Nombres de pages : 278
Traduction : Sarah Davies Cordova
Editeur canadien : Mémoire d’encrier
Parution : 20 août 2020

Résumé

Grand roman de l’apartheid où violence et quête d’humanité demeurent l’héritage de l’histoire. Sindiwe Magona signe un récit bouleversant sous forme de lettre. L’Afrique du Sud y est racontée tout en nuances, complexité et passion.
“Elle dit : « Mon fils a tué votre fille. » Et c’est cette affirmation d’une simplicité terrifiante qui ouvre le livre. Histoire douloureusement vraie, racontée avec sensibilité et empathie par Sindiwe Magona. Une voix authentique.” – Véronique Tadjo
“La réussite de Mère à Mère réside dans le fait que Sindiwe Magona ait pu concilier amour et souffrance. Par sa dimension humaine, le roman échappe à la terrible impasse du passé et du présent et ouvre une lueur d’espoir pour l’avenir.” – André Brink, Sunday Independent

Bio express : Née en 1943 à Umtata en Afrique du Sud, ayant grandi à Gugulethu, township proche du Cap, Sindiwe Magona est la première écrivaine sud-africaine noire de sa génération. Autobiographe, poète, dramaturge, romancière, elle écrit en anglais et en xhosa, l’une des 11 langues officielles de l’Afrique du Sud. Après sa maîtrise en travail social à Columbia (New York), elle a travaillé à l’ONU et s’est engagée dans la lutte contre l’apartheid. Féministe, elle résiste à la domination raciale et sexiste. Sindiwe Magona vit actuellement au Cap.