Lentement mais sûrement, je poursuis mon voyage au cœur de ma sélection de livres écrite par des écrivaines africaines pour la saison deux du Jifa Bookclub. Ma quarantième recommandation est “Mustiks : Une odyssée en Zambie” de Namwali Serpell, un bijou que je souhaite redécouvrir et partager avec mes complices. Notez bien très cher.e.s lecteurs et lectrices, que j’avais déjà recommandé cette saga dans cet article Tour d’Afrique – Zambie : zoom sur les écrivaines il y’a deux ans. Plus récemment, j’ai été ravie de pouvoir lire en commun avec Gabriella son dernier roman dont elle annonçait la sortie par ici [Tag A lire avant 2023] Le choix de Gabriella. Certes comparaison n’est pas raison, mais en l’espèce, cette autrice appartient au club restreint des primo-romancier.e.s qui ont transformé leurs coups d’essai en coups de maître.
Présentation : Mustiks une odysée en Zambie
Titre original : “The Old Drift” a été publié par l’éditeur britannique Hogarth Press le 21 mars 2019.
Genre : Roman (broché)
Nombres de pages : 704
Traduction : Sabine Porte
Editeur Français : Seuil
Collection : Cadre vert
Parution : 05/10/2016
Résumé :
Au-dessus des chutes Victoria, là où les eaux du fleuve Zambèze sont encore calmes, s’était établie une poignée de colons. Mêlé aux voix de trois familles et quatre générations, un chœur de moustiques, minuscules commères, balaie de son souffle ironique les prétentions humaines de ceux qui ont peuplé ce village et œuvré à la construction de la Zambie. Les destins des uns et des autres, un photographe britannique, une jeune femme italienne atteinte d’hirsutisme, une grande joueuse de tennis devenue aveugle, la première astronaute zambienne…, dévoilent plus d’un siècle d’histoire marqué par l’immigration européenne, la colonisation brutale et l’acculturation des peuples autochtones jusqu’à l’arrivée récente de travailleurs indiens et d’investisseurs chinois. Dans cet hommage aux grands romans classiques et au réalisme magique, Namwali Serpell aborde, avec une infinie subtilité et un brin d’anticipation, les questions du féminisme, du racisme et de l’identité d’une nation et des générations qui l’ont composée.
« A couper le souffle, un digne héritier de Cent ans de solitude. » Carmen Maria Machado
« Extraordinaire, ambitieux, évocateur, éblouissant. » Salman Rushdie
« Une magnifique réussite littéraire. » The New York Times
« Un premier roman impressionnant. » The Guardian
Bio express : Namwali Serpell, née en 1980 à Lusaka en Zambie, vit aux ةtats-Unis et enseigne la littérature à l’Université de Californie à Berkeley. Déjà récompensée par de nombreux prix pour ses nouvelles et essais, elle a obtenu le prestigieux Arthur C. Clarke Award pour Mustiks, son premier roman, monumentale fresque historique, politique et humaniste.
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