[Longue liste Saison 2] Par le fil je t’ai cousu – Fawzia Zouari

La famille, vous êtes prêts à explorer une palette diversifiée de livres d’écrivaines du continent africain ? Je suis tellement enthousiaste de vous présenter mon cinquième choix pour la saison 2 du Jifa Bookclub : Par le fil je t’ai cousu de Fawzia Zouari. Nous retournons au Maghreb, une région que nous avons très peu explorée dans la première saison. Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout cette autrice. C’est par cet article de la big boss Grace Tour d’Afrique – Tunisie : zoom sur les écrivaines, que j’ai découvert une autrice prolixe. Par contre, le titre que j’ai choisi n’étais pas parmi ceux qu’elle recommandait, du coup, est-ce que çà lui donne plus ou moins de chance d’atteindre la short liste, j’avoue que je ne sais pas trop, mais j’y crois.

Présentation : Par le fil je t’ai cousu

Genre : Roman
Nombres de pages : 368
Editeur : Plon
Parution : 13/01/2022

Résumé :

” Du fil, du sang et des mots. Il n’en faut pas plus pour faire disparaître le corps d’une fille. La dématérialiser d’un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret. “
Une fillette grandit dans l’ombre d’une famille traditionnelle et dans la soumission à une mère toute-puissante. Mais ce coin de Tunisie rurale est bousculé par la modernité, avec l’avènement de l’Indépendance, le départ des colons français, l’arrivée de Bourguiba, l’école obligatoire pour les filles. Alors l’enfant, destinée à vivre et à mourir voilée et analphabète comme ses sœurs aînées, va, première de sa tribu, prendre le long chemin de l’émancipation. Le prix à payer sera lourd pour celle qui devra se libérer des sortilèges, des interdits et des secrets maternels.

Bio express : Fawzia Zouari est une romancière et journaliste franco-tunisienne. Prenant parti pour les droits des femmes, chevalier des Arts et des Lettres, elle a déjà publié, entre autres, La deuxième épouse, Ce voile qui déchire la France, et Le corps de ma mère (Prix des cinq continents).