[Longue liste Saison 2] Rêves de femmes – Fatima Mernissi

Le Jifa Bookclub, ce cercle dédié à la lecture des écrivaines africaines, est en pleine effervescence pour sa deuxième saison. Chaque membre propose une longue liste d’ouvrages qu’elle aimerait voir figurer dans la liste de ceux que nous lirons et discuterons en 2024-2025. Ma vingtième suggestion est le roman “Rêves de femmes : une enfance au harem” de Fatima Mernissi, un titre qui m’a immédiatement intriguée lors de mes recherches pour l’article “Tour des maisons d’éditions : zoom sur Albin Michel”. Malgré ce premier élan, ce livre végète dans ma Pile à Lire depuis plus de deux ans. SIC ! Je bats ma coulpe, mes très cher.e.s lecteurs et lectrices car j’ai laissé d’autres livres me faire les yeux doux et une chose en entrainant une autre, celui-ci n’a fait que descendre aux oubliettes. Mais çà c’était avant !

Présentation : Rêves de femmes

Titre original : “Dreams of Trespass: Tales of a Harem Girlhood” a été publié en 1994 aux États-Unis par Perseus Books.
Genre : Roman poche
Nombres de pages : 256
Traduction : Claudine Richetin
Editeur Français : Lgf
Collection : Ldp
Parution : 01/01/1998

Résumé :

« Je suis née en 1940 dans un harem à Fès, ville marocaine du ixe siècle, située à cinq mille kilomètres à l’ouest de La Mecque, et à mille kilomètres au sud de Madrid, l’une des capitales des féroces chrétiens. » Ainsi commence le récit de Fatima Mernissi, cascades de contes d’une enfance où merveilleux et quotidien se côtoient et s’embrouillent. Habiba, l’illettrée qui récite par cœur Les Mille et Une Nuits, est-elle réelle ou fictive ? Et Tamou, la cavalière rifaine qui surgit du Nord, bardée d’armes et de bijoux ? Et Charna, et la princesse Boudour ? Qui sait ? L’écrivaine elle-même est incertaine : « C’est un récit sur les frontières, elles bougent par définition ! »

Le monde qu’elle nous décrit, dans la Fès des années 40, cette enfance sensuelle et ludique est plus vraie que nature. Catherine Simon, Le Monde.

Bio express : Fatima Mernissi, née en 1940 à Fès et décédée en 2015 à Rabat, était une sociologue, écrivaine et féministe marocaine de renom. Elle a étudié dans l’une des premières écoles privées mixtes du Maroc, puis à Rabat, en France et aux États-Unis. Mernissi a consacré sa vie à la réflexion, au débat d’idées et à la production académique, s’attelant à observer la complexité des rapports entre les hommes et les femmes dans le monde arabe. Elle a fondé les “Caravanes civiques” et le collectif “Femmes, familles, enfants”. En 2003, elle a reçu le prix littéraire du Prince des Asturies.