Le club qui lit les autrices africaines

[Longue liste Saison 2] Sous les branches de l’Udala – Chinelo Okparanta

Je propose toujours des livres d’écrivaines africaines pour intégrer la longue liste de la la saison 2 du Jifa Bookclub. Mon septième choix est “Sous les branches de l’Udala” de Chinelo Okparanta, un roman qui m’a bouleversée et qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de points. J’ai une drôle d’histoire avec cette autrice que j’ai découverte grâce au club. Nos discussions en septembre et octobre 2020 sur son recueil de nouvelles “Le bonheur comme l’eau” ont été bien mouvementées. Il a fait partie de nos premières lectures communes, et j’avoue que je n’avais pas encore été convertie au goût des histoires courtes. Ce n’est qu’en le relisant à la fin de la première saison que j’ai pu apprécier son style. J’ai ensuite enchaîné avec le roman que je propose aujourd’hui, car je l’ai adoré. L’année dernière, j’ai lu son tout dernier roman, “Harry Sylvester bird”, que j’ai détesté, contrairement à Mawuli qui le présentait dans cet article [Actu Autrice] Chinelo Okparanta : Harry Sylvester bird. Je ne sais pas comment je vais le défendre, mais je pense qu’il a des chances d’être dans la short liste.

Présentation : Sous les branches de l’Udala

Titre original : “Under the Udala Trees” a été publié en 2015 par Houghton Mifflin Harcourt à Boston aux Etats-Unis.
Genre : Roman (Poche)
Nombres de pages : 406
Traduction : Carine Chichereau
Editeur Français : 10/18
Parution : 02/07/2020

Résumé :

L’histoire de l’amour défendu entre deux adolescentes sur fond de guerre civile nigériane. Un roman d’apprentissage impressionnant qui dénonce la violence et la barbarie par-delà les époques et les frontières. Ijeoma a onze ans lorsque la guerre civile éclate au cœur de la jeune république du Nigeria. Son père est mort et sa mère, aussi abattue qu’impuissante, lui demande de partir quelques temps et d’aller vivre à Nweni, un village voisin. Hébergée par un professeur de grammaire et son épouse, Ijeoma rencontre Amina, une jeune orpheline. Et les fillettes tombent amoureuses. Tout simplement.
Mais au Biafra, dans les années 1970, l’homosexualité est un crime. Commence alors le long et douloureux combat d’Ijeoma pour réussir à vivre ses désirs et, surtout, à comprendre qui elle est : il y aura la haine de soi, les efforts pour faire ce que l’on attend d’elle, et, enfin, la puissance des sentiments, envers et contre tous…

Bio express : Chinelo Okparanta est romancière et nouvelliste. Elle a quitté le Nigéria à l’âge de dix ans pour s’installer aux Etats-Unis avec sa famille. Elle est diplômée de l’Université d’État de Pennsylvanie (BS), de l’Université Rutgers (MA) et de l’Iowa Writers’ Workshop (MFA). Elle a enseigné le français à l’Université Purdue à West Lafayette. Elle est professeur adjoint d’Anglais et de création littéraire à l’Université Bucknell. “Le Bonheur, comme l’eau” (Happiness, Like Water, 2012) a reçu le prix 2014 O. Henry de la nouvelle et le prix Lambda Literary. Il a aussi été dans la sélection finale du Caine Prize 2013. Chinelo Okparanta a publié ses nouvelles notamment au sein de Granta et du New Yorker.

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