Le club qui lit les autrices africaines

[Longue liste Saison 2] Transwonderland Retour au Nigéria – Noo Saro-Wiwa

Pour la cinquantième escale de la croisière nous menant à la saison deux du Jifa Bookclub, le cercle dévoué à la lecture des autrices africaines, je suis aux anges d’intégrer “Transwonderland Retour au Nigeria” de Noo Saro-Wiwa à la longue liste des ouvrages à lire et discuter en 2024-2025. Âme baroudeuse, les récits de voyages sont l’un de mes péchés mignons, et je suis ravie de revisiter le premier livre de cette écrivaine-voyageuse avant de m’immerger dans son dernier ouvrage, “Black Ghosts: A Journey Into the Lives of Africans in China”. Les chances que mes complices partagent mon engouement sont élevées, mais il ne faut jamais rien tenir pour acquis, surtout quand les enjeux sont importants. Alors chuttt, très chers lecteurs et lectrices, chi va piano et surtout in silenzio va lontano ! Stratégie, stratégie, quand tu nous tiens ! SouRIRES !

Présentation : Transwonderland Retour au Nigéria

Titre original : “Looking for Transwonderland : Travels in Nigeria” a été publié par l’éditeur britannique Granta Books en 2012.
Genre : Roman (broché)
Nombres de pages : 288
Traduction : Françoise Pertat
Editeur Francais : Hoebeke
Collection : Etonnants Voyageurs
Parution : 19/04/2013

Résumé :

Le Nigéria ne fait pas partie des plus grandes destinations touristiques. Noo Saro-Wiwa va pourtant y passer tous ses étés pendant près de quinze ans. Née au Nigéria en 1976, élevée par sa mère en Angleterre, tous les ans elle vivra comme une punition le fait de devoir retourner auprès de son père dans ce pays qu’elle déteste et dont elle ne supporte pas le manque de confort, l’insalubrité, la vie misérable de ces habitants et l’absence de télévision… En 1995, son père, Ken Saro-Wiwa, écrivain respecté, producteur de télévision et militant écologiste engagé, est exécuté par le régime militaire du dictateur Abacha. Pour la jeune fille, c’est la rupture totale avec le pays, elle n’y retournera qu’en 2005, bien décidée à comprendre pourquoi son père aimait tellement ce pays qu’il en est mort. Dans ce livre, Noo raconte ses cinq mois de voyage, du chaos exubérant de Lagos aux magnifiques montagnes de l’Est. On y voit aussi comment la corruption, l’absence totale de contrat social, le détournement de fonds publics en font l’un des pays dont la population est la plus pauvre. Mais Noo Saro-Wiwa rencontre aussi des hommes et des femmes en qui elle reconnaît les forces mêmes de son pays : l’humour, la tolérance, une énergie immense et l’ingéniosité stupéfiante nécessaire pour faire face à tout, à commencer par les coupures d’électricité et les pénuries d’eau… Noo Saro-Wiwa qui signe ici son premier livre se révèle être un formidable écrivain, mais aussi une fine observatrice dont la compassion, l’oeil aiguisé et l’honnêteté illuminent les pages de ce livre, tout à la fois drôle, tragique, chaleureux et merveilleusement écrit.

Bio express : Noo Saro-Wiwa est née au Nigéria, elle sera élevée en Angleterre. Après de brillantes études (Kings College de Londres et l’Université de Columbia à New York), elle a participé à la rédaction de guides de voyage pour Rough Guide et Lonely Planet. Elle vit actuellement à Londres. Elle est la fille de Ken Saro-Wiwa écrivain, producteur pour la télévision et militant, exécuté en 1995 par la dictature de Sani Abacha pour son engagement en faveur des droits de la minorité Ogoni.

Add Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *