Pour conclure ma série du jour, je vous propose de découvrir le dernier livre d’une écrivaine africaine que je recommande pour qu’il fasse partie de la longue liste de la saison 2 du Jifa Bookclub. Il s’agit de “Un chant écarlate” de Mariama Bâ, son deuxième roman qui avait été publié en et qui était devenu introuvable avant d’être de nouveau réédité l’année dernière. Mariama Bâ est une autrice que j’ai découverte grâce au club, et je suis tombée amoureuse de sa plume. J’adorerais la retrouver dans la seconde saison, c’est pourquoi c’est mon dixième choix d’ouvrage à défendre, pour qu’on puisse en discuter après l’avoir lu en commun.
Présentation Un chant écarlate
Titre en anglais : “Scarlet Song” publié par Longman Pub Group traduit par Dorothy S Blair dans une édition revision le 1 janvier 1987.
Genre : Roman
Nombres de pages : 320
Editeur Français : Les Prouesses
Parution : 05/02/2022
Résumé
Une histoire d’amour impossible entre deux étudiants idéalistes, une Française et un Sénégalais, dans le Dakar des années 1980, où l’apprentissage de l’autre, au-delà des frontières, des cultures et des traditions, s’avère difficile. Ousmane, jeune Sénégalais de condition modeste et Mireille, Française, fille de diplomate, se rencontrent sur les bancs du lycée, à Dakar. Ils se marient, au grand dam de leur famille respective. Mireille coupe les ponts avec les siens et se convertit à l’islam. Ousmane impose sa femme à ses parents, catastrophés. Un fils naît de cet amour, Gorgui. Mais le poids des traditions et la pression sociale et familiale aura raison de leur amour….
Bio express : Mariama Bâ (1929-1981) demeure une icône de la littérature sénégalaise, reconnue pour son engagement précoce en faveur des droits des femmes dans son pays. Issue d’une famille musulmane traditionnelle, elle devient enseignante après des études brillantes. Militante active au sein d’associations féminines, elle devient la porte-parole des femmes à l’Assemblée Nationale, devenant ainsi une voix influente. Sa renommée internationale est consacrée en 1979 avec la publication d'”Une si longue lettre”, un roman poignant critiquant les conditions des femmes sénégalaises. Traduit en 27 langues, il remporte plusieurs prix littéraires, dont le prestigieux prix Noma en 1980, et est aujourd’hui considéré comme un classique et un manifeste féministe. Mariama Bâ, mariée trois fois et mère de neuf enfants, décède en 1981 d’un cancer, peu avant la sortie de son deuxième roman, “Un chant écarlate”.
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