Parce que le Jifa Bookclub notre cénacle qui lit les écrivaines africaines vous invite à choisir vos prochaines lectures dans sa sélection de 57 livres, nous relayons quelques revues, vidéos et podcasts trouvés sur internet.
La découverte de ce podcast c’est toute une aventure. Je plante le décor.
D’abord, au hasard de mes déambulations, je débusque sur l’article ou plutôt le dossier “Le destin d’Aoua Keita, femme d’exception et figure de l’indépendance du Mali” coécrit par Ophélie Rillon Chargée de recherche au CNRS et Pascale Barthélémy Maîtresse de conférences en histoire contemporaine.
Ensuite, je m’interroge une minute avant de relayer un extrait dudit article sur notre blog dans la catégorie dédiée aux revues, analyses et autres impressions de lectures. En effet, bien qu’il ne s’agisse pas d’un compte-rendu de “Femme d’Afrique” l’autobiographie d’Aoua Keita, cet ouvrage a clairement servi de fil route pour la constitution de ce dossier.
Enfin, j’ai suivi le lien indiquant un partenariat entre The Conversation et Radio France Internationale pour la réalisation par Sophie Janin d’un épisode de La Marche du Monde consacré à Aoua Keita. Entre extraits d’archives, témoignages et pause musicale, la présentatrice Valérie Nivelon s’entretient avec Pascale Barthélémy Maîtresse de conférences en histoire contemporaine qui se trouve être l’une des autrices de l’article mentionné plus haut.
Que d’émotions à l’écoute de ce portrait sonore : entendre la voix de ma muse absolue Aoua Keita produit toujours ce pincement au cœur doux mélange de tristesse et de joie, découvrir dans le témoignage de Kadiatou Konare (directrice des éditions Cauris) un rituel mémoire consistant à puiser des forces dans l’autobiographie “Femme d’Afrique”, émerveillée par la mémoire vivace de Bassata Djiré, (camarade syndicaliste de Aoua Keïta, déléguée malienne) relatant des voyages en URSS et en Chine près d’un demi siècle après, enthousiasmée autant que troublée par les évocations de Bintou Sanankoua sur le brouillement estudiantin à son époque et la régression du code de la famille malienne.
Voici comment commence Aoua Keïta, la voix des indépendantes africaines publié le 17 septembre 2020 :
Bienvenu.e.s dans notre émission consacrée cette semaine à la première femme députée de l’Afrique occidentale française, madame Aoua Keita. Dès son élection en 1959, elle s’exprime au nom des Africaines et des Africains épris de justice et de liberté. Figure historique de la lutte pour l’émancipation des peuples mais aussi des femmes, Aoua Keita a l’art de la parole…”
Ecoutez la suite en cliquant ici : Aoua Keita
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