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[Longue liste Saison 2] La femme aux pieds nus – Scholastique Mukasonga

En franchissant le cap de la cinquante-huitième recommandation avec “La femme aux pieds nus” de Scholastique Mukasonga, j’ajoute à ma longue liste de la saison deux du Jifa Bookclub, l’un de mes livres préférés de la longue bibliographie de cette autrice rwandaise. Pour tout dire, cher.e.s lecteurs et lectrices adoré.e.s, ce récit s’inscrit sans conteste dans la catégorie des joyaux que je souhaite redécouvrir après une première lecture, histoire de vérifier si la magie opère toujours. Et quelle meilleure solution que de le faire avec mes délicieuses complices du club ?

Présentation : La femme aux pieds nus

Genre : Roman (Poche)
Nombres de pages : 176
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Parution : 08/03/2012

Résumé :

“Cette femme aux pieds nus qui donne le titre à mon livre, c’est ma mère, Stefania. Lorsque nous étions enfants, au Rwanda, mes soeurs et moi, maman nous répétait souvent : “Quand je mourrai, surtout recouvrez mon corps avec mon pagne, personne ne doit voir le corps d’une mère.” Ma mère a été assassinée, comme tous les Tutsi de Nyamata, en avril 1994 ; je n’ai pu recouvrir son corps, ses restes ont disparu. Ce livre est le linceul dont je n’ai pu parer ma mère. C’est aussi le bonheur déchirant de la faire revivre, elle qui, jusqu’au bout traquée, voulut nous sauver en déjouant pour nous la sanglante terreur du quotidien. C’est, au seuil de l’horrible génocide, son histoire, c’est notre histoire.” Scholastique Mukasonga.

Bio express : Scholastique Mukasonga, née au Rwanda en 1956, a connu les horreurs des conflits ethniques dès son plus jeune âge. Déplacée avec sa famille dans le district de Bugesera, elle a dû fuir pour le Burundi avant de s’installer en France en 1992. Deux ans plus tard, le génocide des Tutsi a coûté la vie à 37 membres de sa famille. Transformant sa douleur en mots, elle a écrit “Notre-Dame du Nil”, qui a remporté plusieurs prix, dont le prix Renaudot en 2012. Son mémoire “Cockroaches” a été finaliste pour le prix LA Times Charles Isherwood de la prose autobiographique en 2017.

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